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Philippe Bonnecarrere
Question écrite N° 2956 au Ministère de l'enseignement supérieur


Impasse démographique de la profession de pharmacien d'officine

Question soumise le 29 septembre 2022

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M. Philippe Bonnecarrère interroge Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur le retour d'expérience concernant la réforme du premier cycle des études de santé.

Si historiquement avec la modalité du concours et du classement, les personnes qui voulaient faire pharmacie pouvaient formuler un choix, ceci semble plus difficile avec le système de l'examen pour le passage en deuxième année.

Force est de constater que cette réforme est très critiquée par les étudiants en pharmacie en ce sens que de nombreuses places (1 100) restent non pourvues.

Après les déserts médicaux, les praticiens alertent sur un risque de déserts pharmaceutiques, en tout cas d'une réduction de service en termes d'horaires d'ouverture ou de difficultés pour certaines pharmacies à trouver un repreneur ou encore d'impossibilité de recruter des pharmaciens assistants nécessaires au regard de l'activité de l'officine.

Les modalités de l'examen, d'une meilleure association entre le monde universitaire et les pharmaciens praticiens, le nombre de places dans un contexte d'évolution sociologique avec la féminisation de la profession et des choix de temps de travail choisi, font débat.

Un travail d'orientation serait de nouveau à faire pour assurer la promotion de la profession de pharmacien dans la diversité des métiers offerts.

Il lui demande quelles dispositions elle entend prendre pour aider à résoudre l'impasse démographique que connaît et va de plus en plus connaître la profession de pharmacien d'officine.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

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