Question soumise le 6 octobre 2022

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M. Pierre Charon attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur l'existence de notes confidentielles des services de l'État relatives à une offensive islamiste sur les réseaux sociaux en cette rentrée scolaire 2022.

Selon des informations de la revue L'Express, « une offensive menée sur le web visant à déstabiliser l'institution scolaire aurait été lancée. » Il s'agit en particulier de la loi n° 2004-228 du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics, qui se trouve notamment au cœur des attaques et des critiques sur les réseaux sociaux.

Selon le journal l'Express « le document (consulté) énumère, avec force détails, les différentes stratégies en cours : encouragement à porter des vêtements marquant une appartenance religieuse à l'école, incitation à la prière au sein de l'école, chantage à la photo de jeunes femmes musulmanes dévoilées, conflictualisation entre personnels éducatifs et élèves... ». Selon l'Express, « ces messages sont émis dans leur grande majorité, signale la note, par des comptes anonymes créés sur les plateformes TikTok et Twitter ».

Selon la chaîne d'information BFM, une note rédigée par les « renseignements territoriaux » aborde aussi « les stratégies développées par la mouvance islamiste que les élèves sont incités à suivre pour contourner la loi ».

Selon le même média, une seconde note, datant du 16 septembre 2022, relève que « les signalements sur les atteintes à la laïcité, lors de l'année scolaire qui vient de s'écouler ont évolué ».

Interrogé sur ces sujets, il s'est contenté d'annoncer à la presse son intention de « publier chaque mois des données à propos des signalements opérés par les établissements scolaires. »

Au-delà des chiffres, il lui demande les actions concrètes qu'il envisage pour entraver les structures ou les personnes qui encouragent, directement ou indirectement le séparatisme dans le système scolaire.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.