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Mme Marie-Arlette Carlotti attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur le manque d'accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) conduisant les parents à recruter des accompagnants privés.
L'école de la République est une chance pour les enfants et doit être un vecteur d'inclusion. Pourtant, depuis plusieurs mois, parlementaires, associations de parents d'élèves, enseignants et parents concernés se mobilisent contre le manque d'AESH en France. Malgré les annonces de recrutement, le métier d'AESH manque d'attractivité, faute d'une juste reconnaissance et d'une digne rémunération.
Face aux carences de l'État qui peine à fournir à chaque élève, en ayant le besoin, un AESH, de nombreuses familles se retournent vers l'embauche d'un accompagnant privé. Cette situation est l'apothéose de l'injustice, créant une rupture d'égalité. Cette situation contraint les familles les plus aisées à se diriger vers le privé et pénalise les familles les plus précaires n'ayant aucune solution pour scolariser leurs enfants sans accompagnement adapté.
Pourtant, la loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées garantit l'inclusion scolaire des enfants en situation de handicap. Elle lui demande donc les mesures qu'il compte prendre pour que cette inégalité cesse et que chaque élève ayant besoin d'être accompagné puisse y avoir recours de manière effective.
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