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Mme Marie-Pierre Monier attire l'attention de M. le ministre des solidarités, de l'autonomie et des personnes handicapées sur la revalorisation salariale des métiers de l'accompagnement social et du médico-social telle que définie dans le cadre de l'accord du 2 mai 2022 et son impact sur les associations chargées de l'accompagnement socio-éducatif.
En effet, si cet accord avait été annoncé comme incluant les professionnels de la filière socio-éducative, son périmètre exclut une partie des établissements et métiers œuvrant dans ce champ, actant des inégalités de traitement entre des salariés qui effectuent pourtant au quotidien les mêmes missions, parfois pour le même employeur.
À titre d'exemple, si les techniciens de l'intervention sociale et familiale (TISF) bénéficient d'une revalorisation, ce n'est pas le cas des techniciens supérieurs économie sociale familiale (TESF).
Cette disparité, perçue comme une injustice par les professionnels concernés, est de nature à compliquer encore davantage le recrutement des travailleurs sociaux, dans un contexte où les métiers de l'accompagnement social sont confrontés à une crise globale d'attractivité.
L'exclusion du cadre de l'accord de revalorisation des personnels administratifs travaillant dans ces structures associatives nuit également à leur recrutement, en raison de la forte concurrence avec le secteur privé pour des postes similaires.
Les associations chargées de l'accompagnement socio-éducatif sont par ailleurs confrontées à une autre difficulté : celle de la mise en œuvre de la revalorisation des salaires effectivement actée, ne disposant pour l'heure d'aucune visibilité concernant d'éventuelles compensations financières sur le sujet.
Dans ce contexte, elle lui demande de lui faire connaître les mesures que le Gouvernement entend prendre pour répondre à ces problématiques qui placent dans une forte tension le réseau associatif du socio-éducatif.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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