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Mme Nadia Sollogoub attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les conséquences de l'abattage des cheptels d'animaux touchés par un phénomène d'épizootie.
En cas d'épizooties hautement contagieuses (encéphalopathie spongiforme bovine, grippe aviaire, fièvre aphteuse, etc…) ou ayant des effets indésirables sur la santé humaine, la règlementation impose l'abattage systématique des cheptels concernés.
Si ces mesures de sécurité sanitaire sont compréhensibles et indispensables, bien que les éleveurs concernés bénéficient d'indemnités, ces abattages constituent très souvent un choc psychologique important avec des traumatismes qui peuvent affecter les exploitants toute leur vie durant.
À la suite de l'abattage, les difficultés rencontrées de reconstitution d'un cheptel accompagnées de difficultés de trésorerie sont largement reconnues et viennent se surajouter au choc affectif. Dans la Nièvre, à titre d'exemple, un éleveur à Villapourçon a connu un tel drame. Depuis cet événement, il est plongé dans un état de blocage.
Ainsi, elle souhaiterait savoir si le ministère entend mettre en place, en proximité, un dispositif d'accompagnement psychologique des éleveurs pour faire face à de tels traumatismes et selon quelles modalités.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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