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Mme Laurence Garnier attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur l'avenir des établissements publics médico-sociaux de Mindin situés à Saint-Brévin-les-Pins en Loire-Atlantique.
En mars 2019, le département de Loire-Atlantique et l'agence régionale de santé (ARS) ont annoncé dans la presse, sans concertation ni annonce préalable, la délocalisation des établissements de Mindin en s'appuyant sur le plan de prévention des risques littoraux (PPRL). Les établissements de Mindin, composés de cinq structures, accueillent plus de 700 résidents et le même nombre d'agents.
Les établissements sont historiquement liés à la ville de Saint-Brévin-les-Pins. Ils doivent déménager de leur site actuel. Toutefois, il a été décidé par le département et l'ARS de les scinder en trois, majoritairement hors de Saint-Brévin alors que la municipalité a proposé des terrains permettant une relocalisation complète, en petites entités comme voulu. Cette décision est dénoncée par le maire de Saint-Brévin-les-Pins car elle consommera davantage d'espace (notamment des terrains déjà arborés), augmentera les temps de déplacement et perturbera la vie des résidents bien insérés dans la vie de la commune. À noter qu'une blanchisserie et la cuisine centrale ont été rénovées récemment pour plusieurs millions d'euros.
La cohérence de la proposition d'une relocalisation complète sur la commune de Saint-Brévin-les-Pins est essentielle pour garantir l'épanouissement des résidents et faciliter la vie des agents dont l'avis exprimé dans les commissions consultatives a été ignoré.
Elle lui demande si le Gouvernement entend favoriser une gestion de proximité qui a fait ses preuves à Saint-Brévin-les-Pins, sachant l'importance des investissements qui ont été réalisés sur site.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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