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M. Jean-Pierre Moga attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse concernant le salaire des professeurs.
Dans l'entre-deux-tours, le Président de la République avait annoncé une revalorisation de 10 % pour tous les enseignants mais en cette rentrée, ces derniers attendent toujours cette revalorisation « substantielle ».
Cette promesse de revalorisation « inconditionnelle » de 10 % ne sera pas tenue. En effet, les 935 millions dégagés en 2023 pour cette augmentation ne concerneront pas tout le monde car, si c'était le cas, on arriverait à 1,2 milliard. On sait déjà qu'elle touchera les débuts de carrière afin de ne pas voir les enseignants entrer dans le métier à moins de 2 000 euros net.
Les titulaires commencent aujourd'hui à 1 926 euros net, primes comprises. Ils vont donc gagner 74 euros supplémentaires, une somme qui compterait s'il n'y avait pas l'inflation ou si une loi pluriannuelle de programmation permettait d'avoir des perspectives, sachant que tous les efforts sont concentrés sur 2023 pour créer le choc d'attractivité.
Qu'en est-il du pacte nouveau avec les enseignants, voulu par le Président de la République ? Pour cette augmentation conditionnée à l'acceptation de nouvelles missions, comme le remplacement ou l'aide aux devoirs, 300 millions d'euros figurent au budget 2023. Mais reste à définir ces nouvelles tâches car leur liste varie en fonction des différentes déclarations ministérielles.
Il lui demande des réponses concrètes concernant le salaire des enseignants, car cette augmentation conditionnée devra tenir compte des importants écarts existants entre le secondaire et le primaire, ainsi que des écarts entre les femmes et les hommes, qui font davantage d'heures supplémentaires.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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