par email |
M. Daniel Laurent attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la composition du comité national professionnel (CNP) qui fait craindre une remise en cause de l'existence même du diplôme d'études spécialisées (DES) de gynécologie médicale. Pour mémoire, siègent au conseil d'administration 10 gynécologues-obstétriciens pour 6 gynécologues médicaux. Il est à noter également l'absence de représentants des enseignants de gynécologie médicale au titre du collège national des enseignants de gynécologie médicale. Le comité de défense de la gynécologie médicale s'étonne que la spécialité qui se reconstitue (près de 1 000 nouveaux gynécologues médicaux en exercice ou en cours de formation depuis 2003), et alors que les besoins de santé des femmes sont importants, ne soit toujours pas considérée comme une spécialité à part entière dans le CNP actuel. En conséquence, il lui demande quelles sont les dispositions que le Gouvernement compte mettre en œuvre afin de modifier la composition du CNP et de faire face à la pénurie de gynécologues médicaux et ses conséquences sur la santé des femmes et la prévention.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.