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Mme Agnès Canayer attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la situation de la filière de la pomme de terre.
Alors que la France est un pays producteur et exportateur de pommes de terre, culture au cœur d'un écosystème composé de secteurs divers (pharmaceutique, cosmétique, industriel…) dépendant des débouchés multiples, les derniers prélèvements de terrain de l'union nationale des producteurs de pommes de terre soulignent une dégradation nette du rendement national pour l'année 2022 ainsi qu'à moyen et long terme.
La compétitivité de la filière a été particulièrement affectée par la sécheresse de l'été 2022 et par la hausse des coûts de l'énergie. Comme en témoigne, au sein des dépenses liés au stockage, l'augmentation considérable de 300 % des prix de l'électricité pour les contrats proposés en 2023.
Victime d'un effet ciseau entre d'une part, une baisse des rendements et d'autre part, une hausse des prix de production, la filière féculière traverse une période difficile et incertaine.
La remise en culture en 2023 est le défi immédiat pour éviter un repli trop important des surfaces cultivées, néfaste pour l'ensemble de l'écosystème de la filière féculière, notamment les industries de transformation dont la rentabilité est déjà fragilisée.
Aussi, elle souhaite connaître les intentions du Gouvernement quant à sa réponse face à l'urgence de sauvegarder la production de pommes de terre en France.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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