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M. Jean-Raymond Hugonet attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la nécessité de revaloriser les actes de kinésithérapie.
La kinésithérapie est une discipline qui se situe au carrefour de nombreux enjeux de santé publique : prévention de la perte d'autonomie, du développement des pathologies chroniques, lutte contre la sédentarité, rééducation...
Or, depuis dix ans, la profession subit un gel tarifaire qui la conduit à une situation extrêmement difficile sur le plan financier. En effet, le revenu brut horaire moyen d'un kinésithérapeute est de 32 à 40 euros selon le type de soins. Leur lettre clé (2,15 euros) n'a pas été augmentée depuis le 15 juillet 2012. Aussi, la rééducation d'une fracture, d'une entorse, d'une tendinite, d'une lombalgie, est cotée 16,13€ brut pour 30 minutes de soins (soit un peu plus de 7 € après déduction des charges). La rééducation à la marche de la personne âgée est cotée à 12,90€ brut, soit 5,80€ net...
Alors que les charges ne cessent d'augmenter au fil des années, les bénéfices diminuent de plus en plus.
Il est donc indispensable de voir cette situation évoluer en termes de santé publique et de reconnaissance de ces professionnels.
Il lui demande quelles mesures il compte prendre pour engager une véritable revalorisation des actes de kinésithérapie et assurer une meilleure reconnaissance de cette profession, permettant ainsi également une amélioration de l'accès aux soins pour les patients.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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