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M. Jean-Noël Guérini appelle l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur les tensions récurrentes de la chaîne d'approvisionnement des médicaments.
D'après le « rapport d'activité 2021 » de l'agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM), publié le 21 septembre 2022, les ruptures ou risques de ruptures de stock ont concerné 2 160 références de médicaments en 2021, contre 871 en 2018 et 538 en 2017.
Or le phénomène s'accélère encore en 2022. C'est ce que constate le groupement d'intérêt économique (GIE) Gers, qui fournit des données exhaustives sur l'approvisionnement des pharmacies et hôpitaux de France en médicaments. Ce GIE estime que 12,5 % des références de médicaments étaient en rupture( d'approvisionnement à la mi-août, contre 6,5 % en janvier. Cela concerne des médicaments d'intérêt thérapeutique majeur, comme ceux qui agissent sur le système nerveux, les anti-infectieux et les anticancéreux. Mais la tension touche également des molécules du quotidien, à l'instar du paracétamol. Le 19 octobre 2022, l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a ainsi recommandé aux pharmaciens d'en limiter la délivrance et aux médecins de n'en prescrire qu'en cas de besoin immédiat.
En conséquence, il lui demande comment lutter contre ces ruptures d'approvisionnement et mieux assurer notre souveraineté sanitaire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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