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M. Bernard Fialaire attire l'attention de Mme la secrétaire d'État auprès du ministre des armées et du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, chargée de la jeunesse et du service national universel sur les difficultés de recrutement dans le secteur de l'animation (camps de vacances, centres de loisirs, maisons des jeunes et de la culture et en école). Les collectivités territoriales et l'ensemble des organismes à but lucratif et non lucratif dressent le même constat : l'animation n'attire plus.
Pour faire face au manque d'animateurs, certaines communes ont dû regrouper l'accueil collectif des personnes mineures, ce qui peut causer des difficultés en termes d'accès pour les familles résidant loin de la commune d'accueil. Certains territoires ont procédé à des réductions de l'accueil collectif ou encore à des appels à prestataires dans le cadre d'un service public d'intérêt économique. Ces solutions de fortune ne peuvent suffire et il convient alors de trouver des solutions pérennes pour éviter que la situation ne s'aggrave, et pour permettre à chaque enfant de bénéficier du service périscolaire.
Aujourd'hui, ces difficultés de recrutement dans le secteur de l'animation peuvent s'expliquer par plusieurs facteurs : le coût élevé du brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur en accueil collectif de mineurs (B.A.F.A.), la diminution du nombre de B.A.F.A. délivrés entre 2019 et 2021, le faible niveau de rémunération au sein de la profession, le rythme complexe du travail ou encore les stipulations dérogatoires au droit du travail présentes dans les contrats d'engagement éducatif concernant le temps du travail, les repos et la rémunération.
Pour faire face, dans un premier temps, aux difficultés de recrutement, il lui demande s'il serait envisageable d'augmenter temporairement la taille des groupes d'enfants accueillis dans le temps périscolaire, étant entendu que l'âge et l'autonomie de ceux-ci le permettent, afin de parvenir à un éducateur pour une classe au lieu des deux exigés actuellement. Il lui demande également quelles mesures le Gouvernement compte mettre en œuvre afin de remédier à ce problème, à long terme.
Enfin, il l'interroge sur l'application des conclusions et mesures du plan « Pour un renouveau de l'animation en accueils collectifs de mineurs » issu des « Assises de l'animation ».
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