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M. Rémi Cardon attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention à propos de la faible rémunération des séances de kinésithérapies qui nuit à la stabilité de l'exercice de la profession et à la qualité des soins prodigués.
La France compte aujourd'hui plus de 90 000 masseurs-kinésithérapeutes en activité, tous essentiels dans la santé du quotidien des Français pour entretenir leur corps dans le temps, lutter contre les maladies neurodégénératives, se remettre des accidents physiques de la vie et pour bien d'autres soins précieux pour la santé des Français.
Pourtant, il apparaît que, aujourd'hui, cette profession subit un manque de reconnaissance et de considération de la part de l'État notamment dans le tarif des séances en vigueur.
Le tarif d'une séance est en effet, actuellement, de 16,13 € et l'indemnité de déplacement pour se rendre en séance à domicile varie entre 2,5 € et 4 €.
Ces tarifs stagnent depuis 20 ans et conduisent aujourd'hui les masseurs-kinésithérapeutes à maintenir un rythme de séance très élevé tous les jours afin de produire un chiffre d'affaires suffisant pour entretenir leur matériel et obtenir un salaire. Un rythme de travail effréné qui menace la santé des professionnels eux-mêmes et qui réduit la qualité de leurs soins, dans ce contexte de performance contraint par des séances trop peu rémunératrices.
Il l'interroge donc sur la prise en compte par l'État de ce manque de considération ressenti par les masseurs-kinésithérapeutes en France et notamment sur la revalorisation de leurs tarifs comme espéré depuis de nombreuses années.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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