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M. Pierre-Antoine Levi attire l'attention de M. le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion sur les difficultés que rencontrent les seniors qui arrivent en fin de droits à Pôle emploi sans pouvoir faire valoir leurs droits à la retraite. Aujourd'hui le constat est sans appel : un salarié sur deux arrive à la retraite par le biais de Pôle emploi. Il attire son attention sur le fait que cette situation est dramatique pour ces Françaises et ces Français qui ont travaillé toute leur vie et qui se retrouvent dans une situation délicate et souvent humiliante. Dans la perspective de la réforme des retraites souhaitée par le Président de la République, ce point n'est jamais abordé. En effet, le Gouvernement souhaite repousser l'âge de départ à la retraite à 64 ou 65 ans mais la difficulté reste entière pour ces seniors qui, souvent vers 55 ou 56 ans, sont victimes de licenciement, par exemple à la suite de plans sociaux, et qui ne seront pas à la retraite au moment de la fin de leurs droits au chômage.
Malheureusement pour eux, et alors même qu'ils sont au sommet de leur expérience professionnelle, ils ne parviennent plus à retrouver un travail dans les conditions similaires à celles qu'ils ont exercées. Si ces mêmes personnes qui ont 62 ans aujourd'hui, se retrouvent, avec la réforme des retraites, avec un départ à 64 ou 65 ans, que va-t-il advenir de leur situation alors même que, depuis leur licenciement, plus aucun employeur de leur secteur ne veut encore d'eux ? Peut-être est-il prévu, en parallèle de l'allongement de l'âge du départ à la retraite, de rallonger en même temps la durée de l'indemnité chômage des seniors, de 3 ans actuellement, à 5 ou à 6 ans.
Ainsi, avec une probabilité de retour à l'emploi très faible à 62 ans et une durée d'indemnité de chômage maximale de 3 ans, il souhaite savoir ce que compte faire le Gouvernement pour éviter qu'ils ne vivent avec des minimas sociaux jusqu'à leur retraite.
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