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Mme Christine Herzog interroge M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé de la ville et du logement, sur la situation des passoires thermiques en pays minier. Les maisons qui ont été vendues aux anciens mineurs, à des tarifs très attractifs, l'ont été pour deux raisons majeures. La première s'explique par le fait qu'elles constituaient l'unique logement des mineurs eu égard à leurs salaires très bas et à la fin de l'activité des mines. D'autre part, elles ne pouvaient être revendues dans le secteur de l'immobilier privé en raison de leur très grande désuétude et surfaces très réduites. À l'heure de « maprim'rénov, action logement », les propriétaires mineurs qui souhaitent s'engager dans la rénovation de leurs biens sont confrontés au fait que leur maison sont par définition en secteur de patrimoine classé remarquable « bassin houiller » de faibles métrages ce qui impose une rénovation par l'intérieur imposée par l'ABF (architecte des bâtiments de France) excessivement dispendieuse. Cette rénovation réduit encore les surfaces habitables. Aussi, elle lui demande s'il ne serait pas envisageable de leur accorder une dérogation pour une rénovation par l'extérieur qui pourrait être encadrée par l'ABF.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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