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Mme Laurence Harribey attire l'attention de M. le ministre du travail, du plein emploi et de l'insertion sur les conséquences du déficit auditif sur l'emploi des séniors, qui est l'un des thèmes prioritaires des concertations en cours entre le ministère du travail et les partenaires sociaux, dans le cadre des discussions sur la réforme des retraites.
Le déficit auditif tient une place importante parmi les troubles courants et sous-estimés, conduisant les Français à des difficultés dans leur exercice professionnel ou à cesser prématurément leur activité. Ce trouble sensoriel est d'autant plus fréquent à partir de 50 ans.
Selon les données d'une étude faite sur la cohorte française Constances, sa prévalence est de 27,4 % de 51 à 55 ans, de 38,5 % de 56 à 60 ans et de 51,4 % de 61 à 65 ans.
Même si la future consultation de prévention à 45 ans doit permettre la prise en charge précoce des troubles auditifs pour favoriser le « bien vieillir », elle ne pallie pas la forte inégalité de répartition territoriale des audioprothésistes au plan départemental pointée par le rapport de novembre 2021 de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) et de l'inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGESR). De nombreux départements tels que la Gironde devraient connaitre une situation alarmante en 2030, ce qui impacterait d'autant plus la santé psychologique et l'emploi des séniors.
Elle lui demande donc si des mesures ont été prévues pour faciliter le suivi du déficit auditif des séniors et répondre aux enjeux démographiques dans cette filière.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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