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M. Patrick Chaize appelle l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la nécessité de revaloriser les actes de kinésithérapie pratiqués dans le secteur libéral.
En utilisant des techniques de massage et de mouvement pour soulager les douleurs de son patient, le kinésithérapeute agit en redonnant au corps sa coordination et sa souplesse. La kinésithérapie est ainsi une discipline qui se situe au carrefour de nombreux enjeux de santé publique, qu'elle concerne l'enfant ou l'adulte, la rééducation, la prévention de la perte d'autonomie ou le traitement de divers troubles.
Toutefois, force est de constater qu'une forme d'épuisement s'est installée chez ces professionnels de la santé qui connaissent un gel tarifaire de leurs actes depuis dix années. Ainsi, le tarif conventionnel établi par la caisse nationale d'assurance maladie est de 16.13 € brut pour l'un des actes le plus courant, l'acte codifié AMS7.5. Celui-ci n'a pas été revalorisé depuis 2012. En parallèle, les délais de prise en charge ne font que s'allonger face à la multiplication des demandes de prise en charge dont font l'objet les kinésithérapeutes, avec notamment le développement de l'approche ambulatoire et domiciliaire. Les charges de ces professionnels sont aussi en constante augmentation, qui plus est dans le contexte inflationniste que l'on connaît.
Pour autant, les négociations en cours avec la caisse nationale d'assurance maladie ne laissent entrevoir que peu d'espoir quant à une réelle prise en compte des difficultés de cette profession indispensable, qui mérite une juste reconnaissance de son apport aux missions de santé publique.
C'est pourquoi, il lui demande quelles mesures il envisage de prendre pour revaloriser le statut des kinésithérapeutes dans notre système de santé et ainsi assurer une démographie suffisante d'une profession pleinement investie auprès de ses patients par des prises en charge de qualité et efficaces.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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