par email |
Mme Cécile Cukierman attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la situation de la fédération française pour le don de sang bénévole.
Il apparaît que, depuis plus de 13 ans, les classifications du personnel n'ont plus été revues. Si une enveloppe de 20 millions a été octroyée pour une compensation partielle lors des négociations du « Ségur 1 », rien n'a été fait pour compenser le « Ségur 2 ».
Conséquence du manque d'attractivité des métiers du don du sang, ce sont aujourd'hui 300 postes qui ne sont pas pourvus, avec en cascade la suppression en 2022 de 2 174 collectes et l'annulation de rendez-vous de plasmaphérèse, ce qui représente plus de 100 000 poches de sang.
Par ailleurs, face à une inflation qui atteint 6,2 % en novembre 2022, dont 19,1 % pour les énergies, l'ensemble de fournisseurs de l'établissement français du sang (EFS) demandent une revalorisation de leur prix. Les négociations pour le renouvellement des contrats sont extrêmement difficiles. Ces hausses ne pourront pas être répercutées sur les tarifs de cession des produits sanguins labiles qui sont fixés par arrêté gouvernemental. Les coûts supplémentaires générés du fait du choc d'inflation seront de l'ordre de 30 millions d'euros.
En tout état de cause, notre modèle du don de sang est en danger si l'État ne lui octroie pas les moyens nécessaires à son fonctionnement.
Compte tenu de ces éléments, elle souhaiterait connaître les dispositions que le Gouvernement entend prendre afin de pérenniser cette fédération forte de 750 000 adhérents.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.