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Mme Marie-Arlette Carlotti attire l'attention de Mme la ministre de l'Europe et des affaires étrangères sur les limites des financements alloués aux pays partenaires de la France en matière d'éducation.
La programmation de l'aide au développement a été décidée avec la promulgation, le 4 août 2021, de la loi ° 2021-1031 de programmation relative au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales. La loi consacre une priorité à l'éducation.
Pourtant, force est de constater que la part de l'éducation dans le total de l'aide a diminué. Selon l'association Coalition éducation, la part de l'éducation a baissé de 2,6 points de pourcentage, passant de 14,5 % en 2017 à 11,9 % en 2020, et moins de 20 % du total des financements éducation est alloué à l'éducation de base.
Le secteur de l'éducation fait face à d'importants défis, aggravés par les bouleversements mondiaux. Selon l'organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), 244 millions d'enfants et de jeunes ne vont pas à l'école, notamment les filles et les enfants en situation de handicap, plus exposés encore à l'exclusion éducative.
Garantir une part importante de l'aide publique au développement en faveur de l'éducation, c'est agir en faveur du respect du droit à l'éducation pour tous. Ainsi, elle lui demande de lui éclairer les raisons de la réduction du montant alloué à l'éducation dans le total de l'aide publique au développement et si elle s'engage à ce que ce montant soit renforcé.
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