Question soumise le 12 janvier 2023

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M. Jean-Michel Arnaud attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur les modalités de dématérialisation du timbre prioritaire de La Poste au 1er janvier 2023.

La fin annoncée du timbre prioritaire, dit le timbre rouge, a été justifiée par la baisse structurelle des flux postaux et par les économies d'énergie qui découleront de cette suppression. En remplacement du timbre, une procédure complétement dématérialisée permettra d'envoyer une lettre prioritaire.

Ce nouveau modus operandi n'est pas sans obstacles. Tout d'abord, plus de 8 millions de personnes sont victimes d'une véritable fracture numérique. Si une majorité de Français ont accès à internet, tous n'ont pas automatiquement les connaissances pour en maitriser l'utilisation, notamment les seniors.

Face à cette problématique, l'entreprise La Poste a précisé que des agents seront en capacité d'envoyer les lettres prioritaires pour le compte du client. Ce dispositif, bien qu'il ne soit pas encore effectif, reste imparfait. Contrairement aux boites postales, les agences postales ont un maillage territorial bien moins fourni. Ainsi, dans les territoires ruraux de montagne, les personnes n'ayant pas accès à internet ou n'ayant pas la capacité d'utiliser le service dématérialisé devront utiliser un moyen de transport pour se rendre à l'agence postale la plus proche.

Par ailleurs, le fait qu'une personne tierce puisse scanner un courrier à envoyer pour le compte d'un client semble peu compatible avec la nécessaire confidentialité de certains envois.

Pour toutes ces raisons, il l'interroge sur les mesures prises par l'entreprise La Poste pour poursuivre sa mission de service public en faveur de tous les citoyens.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.