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M. Jean-Marc Todeschini attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur et des outre-mer sur l'augmentation de la conduite sous l'emprise de stupéfiants et les risques induits pour tous les usages de l'espace public. Une récente affaire jugée à Fréjus et ayant terriblement endeuillé une famille de Moselle, a remis en lumière la gravité des conséquences de la conduite sous l'emprise de stupéfiants, comparables à celles de la conduite en état d'ivresse. Selon le bilan 2020 de l'observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), plus de 20 % des accidents corporels mettent en cause un conducteur ayant consommé un ou plusieurs produits stupéfiants. L'usage de stupéfiants, souvent associé à la prise d'alcool et au dépassement des vitesses autorisées, multiplie a minima par trente le risque d'accident routier.
Malheureusement, le coût actuel très élevé des tests salivaires, près de dix fois supérieur à celui d'un éthylotest, empêche les forces de l'ordre de procéder à des contrôles pédagogiques et préventifs comme cela se fait pour l'alcool.
En conséquence, il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend prendre afin de sensibiliser les conducteurs à la gravité de la conduite sous l'emprise de stupéfiants, et notamment du cannabis, et en corollaire quelles solutions préconise-t-il pour réduire le coût des tests salivaires afin de permettre aux forces de l'ordre de mener des campagnes de dépistage préventif.
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