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Dany Wattebled
Question écrite N° 5115 au Ministère de l'éducation nationale


Participation de l'éducation nationale à la lutte contre le sexisme des jeunes

Question soumise le 9 février 2023

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M. Dany Wattebled appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la nécessité de la pleine participation de l'éducation nationale à la lutte contre le sexisme des jeunes.

Dans son rapport 2023 sur l'état du sexisme en France, le haut Conseil à l'égalité (HCE) constate que non seulement il n'y a pas de recul du sexisme mais que certaines de ses manifestations les plus violentes s'aggravent et que les jeunes générations sont les plus touchées. En effet, tout en faisant mention d'avancées en matière de « droits des femmes » avec la mise en place de nouveaux moyens de lutte contre les violences sexuelles et sexistes, ce rapport dresse le constat d'une société française qui demeure très sexiste dans toutes les sphères de la société. Son constat est particulièrement alarmant pour les jeunes générations, alors même que l'idée qu'il convient de lutter contre ces violences et d'aller vers une véritable égalité entre les hommes et les femmes est pourtant parfaitement admise par la société française dans son ensemble.

Pour lutter contre la persistance des stéréotypes sexistes mais aussi contre toutes sortes de violences envers les femmes, l'éducation est le principal levier et surtout le plus à même de changer les mentalités et de faire évoluer le regard des plus jeunes. Pour améliorer la compréhension entre les sexes et contrecarrer l'effet désastreux des réseaux sociaux en matière d'accès à la sexualité, la loi n° 2001-588 du 4 juillet 2001 relative à l'interruption volontaire de grossesse et à la contraception avait rendu obligatoire l'éducation à la sexualité et à la vie affective dans les écoles, collèges et lycées, via 3 séances annuelles. Malheureusement, cette mesure n'est que très peu respectée.

C'est pourquoi il lui demande quelles dispositions il entend prendre pour que cette mesure soit réellement appliquée à chaque niveau de l'enseignement, sachant que l'une des recommandations contenues dans ce rapport du HCE est d'instaurer une obligation de résultats pour l'application de la loi sur l'éducation à la sexualité et à la vie affective dans un délai de trois ans.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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