par email |
Mme Isabelle Briquet attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur les vives inquiétudes des producteurs de pommes de notre pays, particulièrement ceux du Limousin, face à l'avenir de la pomiculture. Alors que les coûts de production (électricité, carburants, emballages…) ne cessent d'augmenter, ils se voient imposer par la grande distribution, les grossistes et les transformateurs, des prix de vente inférieurs à ceux des 4 dernières années. Ainsi, certaines variétés de pommes sont aujourd'hui commercialisées à 0,71 €/kg alors qu'elles l'étaient à 0,84 €/kg en 2019. En 20 ans, la filière arboricole limousine a perdu un tiers de ses surfaces de vergers et la moitié de ses exploitants. 20 centimes de plus par kilogramme leur permettraient d'être rémunérés à un prix assurant l'avenir du verger français de pommes. Elle lui demande donc quelles mesures le Gouvernement entend prendre afin de garantir l'avenir de la pomiculture française, particulièrement de la pomme du Limousin, la seule à détenir une appellation d'origine protégée.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.