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M. Alain Duffourg attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la pénurie de médicaments qui s'est accentuée fortement au cours des derniers mois, ayant un impact significatif sur les soins aux patients.
En 2021, l'agence française de la sécurité du médicament (ANSM) a reçu 2 160 signalements de rupture de stock et de risques de rupture des médicaments, un chiffre qui ne cesse d'augmenter d'année en année. Les problèmes d'approvisionnement portent sur le paracétamol, la ventoline, l'insuline, essentielle dans le traitement du diabète, les antibiotiques, notamment la forme buvable de l'amoxicilline, un antibiotique largement prescrit chez les enfants et des médicaments d'importance vitale. Les formes pédiatriques de paracétamol sont particulièrement concernées par ces tensions et font l'objet d'épisodes de rupture de stock ponctuels et ce, depuis plusieurs mois.
Les Français sont de plus en plus inquiets de cette situation et du manque de réactivité des autorités. Il apparait que la recherche maximale de rentabilité a conduit les laboratoires à délocaliser massivement la fabrication de la matière première des médicaments, notamment en Asie. La pandémie avait pourtant mis en exergue ce problème d'approvisionnement dû à cette délocalisation.
Il lui demande quelles mesures le Gouvernement entend mettre en œuvre pour enrayer cette pénurie et assurer notre autonomie de production.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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