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M. Jean-Jacques Michau interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les annonces du 12 janvier 2023 relatives à la suppression de la technologie au collège pour les élèves de sixième.
Cette annonce brutale, intervenue sans consultation ni concertation, a été une grande surprise pour la communauté enseignante. Pour beaucoup, cette décision verticale traduit une méconnaissance des enjeux actuels et à venir et notamment l'essor considérable du numérique dans notre société. Qui plus est, il est certain que les méthodes d'apprentissage, propres aux disciplines expérimentales, développent l'esprit critique, stimulent la créativité et contribuent à la lutte contre le décrochage scolaire.
L'enseignement des sciences et des nouvelles technologies apparaît donc plus que jamais essentiel, à rebours de la décision de suppression de cet enseignement qui vient d'être présentée.
Par ailleurs, cette mesure serait guidée par la volonté de renforcer l'accompagnement des élèves en mathématiques et en français, à horaires constants. Or, si ce renforcement est incontestablement nécessaire, il ne doit pas s'effectuer au détriment de la technologie qui devrait au contraire être renforcée par des recrutements suffisants à l'heure où notre pays souhaite répondre aux défis technologiques et environnementaux et susciter des vocations dans le domaine des sciences et de l'ingénierie.
En conséquence, il lui demande de bien vouloir préciser ses intentions en ce qui concerne le devenir du programme de sciences et technologie des élèves de 6e et souhaite notamment savoir quels enseignants assureront le soutien annoncé en français et en mathématique et dans quelles conditions. Il lui demande également quelles seront les conséquences pour les enseignants concernés, qui craignent à juste titre des suppressions de postes.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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