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M. Christian Redon-Sarrazy attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur l'annonce de la suppression probable à la rentrée prochaine de l'enseignement de la technologie en 6e, dernière année du cycle 3, faite semble-t-il par seule voie de presse.
Le choix très contestable de supprimer cette discipline, pourtant initiée dès le primaire, semble avoir été fait pour financer le nouvel accompagnement des élèves en mathématiques et en français, et l'intégrer dans les 26 heures hebdomadaires des cours suivis par les élèves de 6e.
Cette décision est préjudiciable en premier lieu aux élèves, en leur ôtant la possibilité de compléter leur connaissance de la technologie et de mieux comprendre le monde qui les entoure. C'est une grave lacune pour leur future orientation, alors que la nouvelle réforme de l'enseignement professionnel et de l'apprentissage propose une approche globale de la culture industrielle et technique primordiale.
Elle menace directement les postes des professeurs de technologie, qui pourraient se retrouver en complément de service dans un autre établissement, être victimes d'une mesure de carte scolaire ou se voir proposer d'assumer eux-mêmes les heures de renforcement obligatoire en mathématiques et français instaurées à la rentrée 2023.
Il lui demande donc de lui préciser si cette suppression est véritablement actée et de lui préciser quelle sera, dès la rentrée prochaine, l'organisation choisie pour les classes de 6e, ainsi que les conséquences directes pour les professeurs de technologie.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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