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M. Jean-François Husson attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention au sujet du manque de reconnaissance et d'attractivité de la profession d'aide médico-psychologique (AMP).
À la frontière entre l'éducatif et le soin, les aides médico-psychologique accompagnent au quotidien les personnes les plus dépendantes. Ils interviennent la plupart du temps dans des structures au sein d'équipes pluridisciplinaires et sont en relation quotidienne avec des infirmiers, des médecins ou encore des psychologues.
Dans le cadre des dispositions du « Ségur de la santé », les grilles indiciaires de certains agents de la filière médico-sociale ont été revalorisées. C'est le cas des aides-soignants et des auxiliaires de puériculture. Ces professions correspondent, comme les aides médico-psychologiques, à des formations de niveau V. Néanmoins, les AMP n'ont pas vu le coefficient du diplôme d'État revalorisé au même titre et ne bénéficient ni de reclassement ni de primes.
Cette situation génère un sentiment d'injustice entre les agents qui travaillent, parfois depuis de très nombreuses années, dans la même structure et avec le même dévouement auprès des personnes fragiles et vulnérables.
Pour éviter de décourager les vocations dans le secteur d'activité, il souhaite connaître les mesures que le Gouvernement entend retenir visant à procéder à une revalorisation des rémunérations pour cette profession.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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