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M. Jean-François Longeot interroge M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports au sujet de l'instauration d'un service minimum dans les transports en commun lors des périodes de grèves.
En effet, lors des épisodes de conflits sociaux importants, les transports en commun se trouvent fréquemment parmi les secteurs les plus touchés. Cette situation restreint, voire bloque considérablement, les usagers dans leurs déplacements, notamment dans les grandes métropoles.
L'exercice du droit de grève, parfois de quelques centaines personnes tout au plus, ne doit conduire à paralyser la vie de centaines de milliers de personnes. À l'image de ce que nos voisins italiens ont mis en place dans leur pays, il est nécessaire de trouver un équilibre prenant en compte deux principes essentiels : le respect du droit de grève d'une part, et le respect du droit des citoyens à se déplacer d'autre part. Il est donc de la responsabilité du Gouvernement de prendre des mesures afin d'éviter que les usagers ne soient pris en otage par des conflits sociaux.
De surcroît, ces grèves ont un impact substantiel sur l'environnement, forçant les usagers habituels des transports en commun à un usage accru de la voiture individuelle et des modes de transport carbonés. Il est donc urgent de mettre en place un service minimum, notamment aux heures de pointe.
Il souhaiterait qu'il puisse détailler les actions concrètes que le Gouvernement entend mettre en place pour garantir un service minimum dans les transports publics. Ce souhait est partagé par nos citoyens : il est temps d'avoir le courage de s'attaquer à cette question.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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