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Mme Patricia Demas attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur les attentes formulées depuis plusieurs années par la profession réglementée des infirmiers anesthésistes diplômés d'État (IADE) d'une reconnaissance spécifique. La profession IADE, ancienne de plus de 70 ans, est pionnière de l'exercice en autonomie supervisée, et son apport au système de santé largement démontré.
Cette reconnaissance statutaire est recommandée depuis plus d'un an par l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) et avait été garantie par le précédent ministre des solidarités et de la santé, qui s'était en effet engagé devant les instances médicales représentatives des professions de l'anesthésie à l'obtention d'un statut en pratique avancée pour tous les IADE, différencié de celui des infirmiers en pratique avancée (IPA).
Elle souhaiterait savoir si la modification de l'article L. 4301-1 du code de la santé publique est bien envisagée par le Gouvernement, et à défaut, les raisons motivant ce refus.
Une telle reconnaissance de la pratique des IADE, en sanctuarisant le binôme formé avec les médecins anesthésistes réanimateurs (MAR), permettrait des évolutions favorables en termes d'économie par l'optimisation du temps médical sur la période péri-opératoire.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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