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Hervé Maurey
Question écrite N° 5619 au Ministère auprès du Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires


État des infrastructures routières nationales non concédées

Question soumise le 2 mars 2023

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M. Hervé Maurey attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports, sur l'état des infrastructures routières non concédées.

Selon l'édition 2022 du rapport de l'observatoire national des routes, l'état des infrastructures routières nationales non concédées continue de se détériorer.

Ainsi, 19,3 % de ces routes sont en mauvais état en 2020, contre 18,9 % en 2019 et 16,75 % en 2018. Les couches de roulement atteignent un âge moyen entre 20 et 25 ans, contre 13,3 ans pour les routes départementales.

L'état des ponts nationaux connait également une dégradation inquiétante. Ainsi, seuls 64,9 % des ponts sont en bon état en 2020, contre 66,6 % en 2020. Ce taux atteignait 70,3 % en 2017. Si on s'attache à la surface, ce taux tombe à 46,7 % en 2021 (contre 49,6 % en 2020). Ainsi moins de la moitié de la surface des ponts nationaux est en bon état.

Plus inquiétant, les ouvrages structurellement altérés augmentent. 7,6 % des ponts nationaux ont besoin de réparation structurelles en 2021 (13,1 % si on s'attache à la surface), contre 7,3 % en 2020 (12,7 % en surface). 6 % des ponts n'ont pas fait l'objet d'évaluation et leur état n'est donc pas connu.

Ces chiffres confirment la politique insatisfaisante de gestion par l'État de son patrimoine routier mise en lumière par le Sénat depuis maintenant plusieurs années à travers les rapports d'information « Infrastructures routières et autoroutières : un réseau en danger » du 8 mars 2017 et « Sécurité des ponts : éviter un drame » du 26 juin 2019.

Au-delà des enjeux de sécurité pour les usagers que soulève cette dégradation, le défaut régulier d'entretien du patrimoine crée une « dette grise » que l'État, et donc le contribuable, aura à assumer, le report des dépenses d'entretien conduisant à des coûts encore plus importants de remise en état.

Aussi, il lui demande les mesures qu'il compte prendre pour remédier à cette situation.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

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