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M. Yves Détraigne souhaite appeler l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur la récente annonce faite par le Président de la République, de la mise en place d'une campagne de vaccination « généralisée » dans les collèges pour éradiquer le papillomavirus.
Celle-ci serait ouverte aux élèves de 5e sur la base du volontariat et ce, dès la rentrée prochaine. S'il se réjouit de cette nouvelle, il s'inquiète toutefois de sa mise en œuvre dans les établissements scolaires alors que les postes d'infirmières scolaires sont déjà difficilement tous occupés.
En outre, ces professionnelles se retrouvent confrontées à une jeunesse qui nécessite une intervention accrue de leur part : accueil et écoute des élèves, mission de relais en santé mentale, protection de l'enfance, examens de santé, projets et actions éducatives de santé dont l'éducation à la sexualité ou la lutte contre le harcèlement…
Autant il semble opportun que les infirmières scolaires participent à la promotion de cette vaccination, comme elles le font déjà pour l'éducation à la santé et l'accès aux soins, autant il paraît irréaliste qu'elles aient la charge de cette mission supplémentaire, mission qui revient aux parents…
Par conséquent, il lui demande de travailler en concertation avec son homologue à la santé et à la prévention pour que les personnels de santé des établissements scolaires sensibilisent les enfants et les familles à la vaccination contre le papillomavirus mais sans en assurer une logistique compliquée à mettre en œuvre.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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