M. Michel Canévet attire l'attention de M. le secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargé de la mer à propos de la conservation des quotas de pêche à la suite du plan d'accompagnement individuel (PAI).
En effet, le PAI annoncé par le Gouvernement impactera la Bretagne plus que n'importe quelle autre région française, étant donné que la moitié des navires retenus sur les 90 à l'échelle nationale est bretonne, dont 26 pour le seul pays bigouden.
Après l'annonce de ce PAI en début d'année, la question qui se pose aujourd'hui est celle des quotas de pêche : voyant sa flottille déjà fortement pénalisée, le territoire s'inquiète désormais de voir les quotas anciennement alloués aux bateaux concernés par le PAI être redistribués à l'échelon national, au détriment d'une filière pêche finistérienne qui génère pourtant 10 000 emplois ne serait-ce qu'en pays de Cornouaille.
Malgré l'assurance donnée par le secrétaire d'État, lors de son dernier déplacement au port du Guilvinec, que 70 % de ces quotas reviendraient à l'organisation des producteurs, l'incertitude plane toujours au sein de la filière, incertitude ayant une incidence directe sur l'attractivité du métier, qui va de pair avec le renouvellement de génération.
Pour préserver la filière pêche, déterminante pour le dynamisme économique de notre territoire jumelé de la souveraineté alimentaire nationale, il est nécessaire de s'atteler, dès aujourd'hui, à la redistribution des quotas et droits de pêche afin qu'aucun de nos ports ne soit laissé pour compte, au lendemain d'un PAI qui empêche déjà les bénéficiaires de celui-ci d'investir pour le renouvellement de leur flotte pour une durée de 5 ans.
La pêche, qu'elle soit bigoudène, finistérienne, bretonne ou française a de l'avenir et en cela, il lui demande quelles dispositions seront proposées afin de pérenniser ce pan essentiel à notre économie.
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