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M. Jean-Jacques Michau attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur la situation des citoyens victimes d'hypersensibilité chimique et électromagnétique.
Saisi par une personne de son territoire, il se fait le porte-parole des plus de 5 % de la population qui sont concernés et souffrent au quotidien lors d'expositions aux champs électromagnétiques, de maux de tête, de fatigue chronique, de problèmes cognitifs, de douleurs musculaires, de troubles du sommeil avec d'importantes répercussions en termes de conditions de vie, d'accès à l'emploi, à la sociabilité et aux services essentiels.
L'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a émis un avis en 2018 dans lequel elle reconnaît que les plaintes (douleurs, souffrance) exprimées par les personnes se déclarant « hypersensible électromagnétique » (EHS) correspondent à une réalité vécue et que ces personnes ont besoin d'adapter leur quotidien pour y faire face. L'ANSES souligne en particulier l'errance médicale qui caractérise le parcours de ces personnes et formule des recommandations sur leur prise en charge.
Ces conditions très problématiques, en raison de l'isolement ou pour être au plus près de la réalité du « confinement à vie » auquel ces personnes sont contraintes pour se protéger, sont difficilement acceptables et ne peuvent être ignorées. Or, il n'existe aucune reconnaissance officielle de ces pathologies en France, aucune prise en charge ni aucun accompagnement ne leur sont proposés.
Dès lors, il souhaite connaître les intentions du Gouvernement et les mesures qu'il entend prendre, en vue d'améliorer le quotidien des personnes souffrant d'hypersensibilité chimique ou électromagnétique.
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