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Mme Nadia Sollogoub attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur les conséquences de l'autorisation délivrée aux pharmaciens pour vacciner les patients contre la grippe depuis le 1er mars 2019. Cette disposition a été mise en place dans l'objectif de faciliter l'accès à la vaccination ainsi que pour inciter les Français à se faire davantage vacciner. Cette mesure, dont on ne peut que partager la finalité, a cependant créé une crispation des infirmiers libéraux, qui ont constaté qu'une grande partie de leur patientèle habituelle ne les sollicite plus pour la vaccination contre la grippe. Par ailleurs, de nombreux infirmiers ont déploré que la campagne de communication ait été axée sur la vaccination devenue possible en pharmacie sans rappeler qu'ils étaient déjà en mesure d'accomplir de tels actes. Afin d'éviter de dresser les acteurs de la santé les uns contre les autres, sachant que dans le contexte de pénurie d'effectifs, ils sont tous aussi précieux les uns que les autres, il est essentiel de dresser un bilan transparent de cette disposition après plusieurs années de mise en œuvre. Aussi, elle demande que soit communiquée l'évolution du nombre de personnes vaccinées, avant et après le 1er mars 2019 ainsi que la répartition de ces actes entre pharmaciens et infirmiers libéraux.
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