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Mme Céline Brulin attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur la situation de l'agriculture biologique. Après des années de croissance, celle-ci fait face un à recul exceptionnel de la consommation de l'ordre de moins 4 %. À cela s'ajoutent la hausse des coûts de production liée à l'inflation ou encore les conséquences de la sécheresse de l'année dernière ou celle qualifiée d'hivernale cette année. Tout cela contribue à fragiliser les exploitations en bio déjà fortement impactées par la nouvelle déclinaison de la politique agricole commune (PAC), particulièrement défavorable aux fermes biologiques avec notamment la suppression des aides au maintien. Certes, une aide de soutien à la filière via un fonds d'urgence doté de 10 millions d'euros a été annoncée ce qui, au final, ne représentera que 166 euros en moyenne par ferme. Insuffisant donc pour accompagner les agriculteurs en bio à traverser cette crise. Pourtant des solutions existent pour apporter un peu de perspective à la filière bio, à commencer par le respect des dispositions de la loi n° 2018-938 du 30 octobre 2018 pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous (dite loi ÉGAlim) prévoyant 20 % de produits bio dans les cantines scolaires. Un louable objectif qui est loin d'être atteint. Aider la filière bio n'est pas contradictoire avec le soutien à la filière conventionnelle. C'est pourquoi elle lui demande de lui préciser ses intentions afin de mettre en œuvre un réel plan de soutien doté de moyens suffisants en faveur de l'agriculture biologique.
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