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Mme Sabine Drexler interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les difficultés liées à la scolarisation des élèves allophones.
Les enfants de trois à seize ans ont l'obligation d'être scolarisés. Ces règles s'appliquent également aux nouveaux arrivants, même ceux dont la langue maternelle n'est pas le français.
Le sujet apparait particulièrement complexe dans les territoires frontaliers, compte tenu de la démographie, de l'importance des flux migratoires et de l'existence de plusieurs langues maternelles autres que le français.
Le récent rapport de la Cour des comptes dévoile que des « structures particulières d'accueil des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA), les unités pédagogiques pour élèves allophones arrivants (UPE2A), organisent les liens avec la classe ordinaire et y prévoient des temps de présence, dans une logique de personnalisation des parcours. Mais les délais d'affectation dans ces structures se sont allongés ». Par ailleurs, les chiffres attestent de la difficulté de mettre en place ces dispositifs en primaire dans les territoires ruraux à habitat dispersé. Ces achoppements se cumulent avec le manque de préparation ressenti par les enseignants pour enseigner en milieu multiculturel ou plurilingue. Selon l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), seulement 8 % des professeurs se sentent suffisamment préparés.
Ainsi, elle souhaite connaître les actions envisagées par le Gouvernement pour assurer une scolarisation de qualité des élèves allophones.
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