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M. François Bonneau attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention au sujet des tensions d'approvisionnement de l'Ozempic, un médicament normalement prescrit aux personnes atteintes de diabète de type 2.
Alors que ce dernier est une hormone digestive naturelle qui permet de contrôler la glycémie, l'Ozempic est promu sur les réseaux sociaux (#ozempic) pour ses facultés à réduire l'appétit et à lutter contre l'obésité.
L'afflux massif vers le médicament met en lumière une résurgence d'ordonnances falsifiées, mais également des obligations de contingentements pour approvisionner les personnes normalement bénéficiaires. De fait, entre 2021 et 2022, 2 185 personnes sur les 215 000 patients qui ont reçu l'Ozempic n'étaient pas diabétiques, selon l'agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
De surcroît, la prise de ce traitement afin de perdre du poids peut générer des effets indésirables, tels que des troubles digestifs, des vomissements et diarrhées, mais également une reprise de poids après avoir arrêté de consommer le médicament.
Ainsi, L'ANSM et l'assurance maladie ont publié un communiqué commun, le 1er mars 2023, annonçant une vigilance renforcée concernant la commercialisation de ce médicament.
Il souhaiterait savoir si des mesures supplémentaires seront mises en œuvre par le Gouvernement pour limiter cet usage détourné de l'Ozempic.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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