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Mme Christine Bonfanti-Dossat attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur les revendications et attentes des masseurs-kinésithérapeutes en termes de revalorisation des actes. Alors que le syndicat national (SNMKR) a participé pendant près d'un an aux discussions avec l'assurance maladie, les professionnels font part de leur déception et n'ont pas signé, au terme de la négociation conventionnelle, l'avenant 7 tout en s'opposant à son application. Au regard des difficultés rencontrées dans les territoires, les raisons sont multiples : régulation démographique des kinés depuis 2018 sans aucune étude d'impact ; obligation d'exercer en zones sous-denses alors que, pour la majorité des étudiants en kinésithérapie, les frais de scolarité ont été particulièrement élevés ; nécessaire revalorisation financière à la juste hauteur de l'inflation, du coût des matériaux et des charges toujours plus élevées, sans oublier l'inégalité d'exercice selon le lieu géographique, en raison notamment des faibles indemnités kilométriques et du coût induit des nécessaires déplacements à domicile en milieu rural.
Dans un contexte difficile d'accès aux soins dans les territoires, il est aujourd'hui nécessaire d'entendre les revendications de tous les professionnels de santé, notamment des masseurs-kinésithérapeutes qui n'ont pas bénéficié des revalorisations dans le cadre du Ségur de la santé et dont la revalorisation financière de la négociation conventionnelle d'1,90 euros brut d'ici 2025 sur l'acte le plus pratiqué apparaît dérisoire.
Elle lui demande ce qu'il entend mettre en œuvre pour rouvrir la négociation conventionnelle attendue par plus de 70 000 kinésithérapeutes libéraux afin d'améliorer sensiblement les conditions d'exercice de cette profession ainsi que l'accès aux soins.
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