Mme Christine Bonfanti-Dossat interroge M. le ministre de la santé et de la prévention.
En Lot-et-Garonne, la situation du centre hospitalier départemental « La Candélie » est une triste allégorie de l'état de l'hôpital public dans notre pays.
Dans cet établissement en effet, la diminution du nombre de lits d'hospitalisation décidée ces dernières années impacte la qualité du service public rendu comme elle l'a personnellement constaté sur place. Les chiffres sont éloquents : plus de 50 lits ont fermé depuis 2015, une unité est en cours de fermeture (soit 18 lits) et le futur projet d'établissement prévoirait la fermeture de plusieurs unités d'admission.
Face à cette réalité statistique, le personnel s'inquiète du traitement réservé à certains patients mais également d'une régulation forcée des admissions le week-end ou encore de l'ajout de lits de camp en période de saturation. Les conséquences sont ainsi inquiétantes tant pour les soignants, qui essaient de trouver des places disponibles, que pour les patients dont les pathologies, au sein de ce centre hospitalier, sont très spécifiques.
Cette restructuration affaiblit considérablement l'offre de soins, l'accès aux soins mais également la qualité d'accueil et de prise en charge de cet établissement.
Au lendemain d'une crise sanitaire qui a mis en lumière les failles structurelles du système de soins hospitaliers, elle lui demande quelles mesures il compte prendre pour que les restructurations internes au sein de l'hôpital public, et plus particulièrement celui de « La Candélie » à Agen, ne riment pas avec suppressions de lits et baisse de la qualité des soins.
Le texte de cette réponse n'est pas disponible à ce jour.
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