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Mme Micheline Jacques appelle l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur les difficultés de recrutement des enseignants à Saint-Barthélemy du fait du coût de la vie locale, en particulier du logement.
En effet, la taille du territoire et la nature de son économie conduisent à une constante pression à la hausse des loyers, qui deviennent inaccessibles avec un revenu d'enseignant.
Dans ce contexte, les établissements scolaires font de plus en plus appel à des enseignants contractuels, entraînant une situation d'instabilité et d'incertitudes à chaque rentrée scolaire.
Le décret n° 2013-314 du 15 avril 2013 portant création d'une indemnité géographique, réformant l'indemnité de sujétion géographique, l'avait portée à six mois du traitement indiciaire de base des agents de l'État affectés à Saint-Barthélemy.
Or la réalité montre que ce niveau d'indemnité ne peut faire office « d'amortisseur ».
Le contexte inflationniste lié à la guerre russo-ukrainienne, s'ajoutant à la cherté structurelle de la vie à Saint-Barthélemy, fait peser un risque sur la continuité du service public de l'enseignement.
Une plus grande souplesse dans les règles de recrutement pourrait en outre conforter une mesure indemnitaire.
Elle lui demande de bien vouloir lui indiquer les mesures qu'il entend prendre pour remédier à ces difficultés de recrutement.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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