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Mme Catherine Deroche attire l'attention de M. le ministre de la santé et de la prévention sur le dispositif médical implantable de stérilisation féminine définitive Essure. Quatre ans après l'arrêté du 14 décembre 2018 limitant la pratique de l'acte d'explantation de dispositifs pour stérilisation tubaire Essure à certains établissements de santé et prévoyant un recueil d'informations relatif à l'acte d'explantation, et plus récemment, de la mise en place d'un protocole d'explantation élaboré par le collège national des gynécologues-obstétriciens (CNGOF), il s'avère que l'information à destination des femmes porteuses d'Essure et des professionnels de santé doit être largement renforcée. Le réseau d'entraide, de soutien, d'informations sur la stérilisation tubaire (association RESIST) dénonce aujourd'hui une situation sanitaire d'urgence pour les femmes souffrant de symptômes liés aux conséquences d'une mauvaise application du protocole d'explantation, comme la non-réalisation des imageries de contrôle préalable à l'intervention chirurgicale et la méconnaissance des risques liés à la casse de l'implant sur leur santé. C'est pourquoi elle lui demande ce qu'il en est du projet de registre des femmes explantées permettant d'améliorer leur suivi et les connaissances scientifiques annoncé en février 2022, de l'étude ABLES, et enfin de la mise en place d'un parcours de soins conforme à l'arrêté de 2018.
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