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M. Jean-Marie Mizzon interroge M. le ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse sur sa conception du citoyen à l'heure où son ministère remet l'éducation civique au programme.
Ses récentes déclarations dans une université américaine troublent effectivement et de façon inconsidérée le message à destination des jeunes consciences.
De fait, comment comprendre ses propos selon lesquels certaines minorités doivent, en France, se regrouper pour défendre leurs droits. Ne serait-il pas plutôt urgent et plus pertinent de remettre l'accent sur ce qui fonde notre République : la citoyenneté.
Pour rappel, dans notre pays, et très précisément, selon le « dictionnaire constitutionnel » (presses universitaires de France, 1992) le citoyen est : « membre d'une communauté politique territoriale, titulaire de droits et soumis à des obligations uniformes indépendamment en principe de son appartenance à des collectivités « particulières » (sexe, lignages, tribus, corporations, castes, communes, classes, religions) ».
En conséquence, et avec le Parlement, il souhaite vivement l'entendre sur cette question d'importance et, surtout, il le remercie d'être clair dans sa réponse car il lui rappelle qu'il est ministre d'une République, la République française, qui n'admet aucune différence – positive ou négative – entre ses citoyens.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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