par email |
M. Jean-Marie Mizzon interroge M. le ministre de la transformation et de la fonction publiques sur la qualité des services publics qui ne cesse de se dégrader d'année en année dans notre pays.
Nombre de Français sont, effectivement, et pour de multiples raisons, de plus en plus confrontés à des services publics qui ne répondent pas ou plus à leurs attentes.
Tous les territoires sont concernés et urbains comme ruraux rencontrent les mêmes difficultés dans leurs différentes démarches avec l'administration.
La situation est telle que la défenseure des droits a choisi d'intervenir. Pour sa part, elle dénonce avec force : « La déshumanisation et l'éloignement des services publics ».
Son constat est sans appel : « Ce n'est pas possible d'imposer à tout le monde d'avoir un smartphone et une connexion internet (…) ». Et de poursuivre avec justesse : « Ce qu'on est en train de demander aux usagers, c'est de s'adapter aux services publics alors que la règle est l'inverse, le service public doit s'adapter aux usagers ».
Elle pointe en particulier les populations en difficulté face à la dématérialisation : « Les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les personnes précaires, les personnes étrangères, les détenus et même les jeunes » et plaide pour des accueils physiques : « On a besoin de voir des personnes quand on est en difficulté ».
Aussi, il lui demande s'il envisage de mettre au cœur de son action la qualité des services publics qui passe immanquablement par des effectifs plus nombreux et non par une dématérialisation qui méprise royalement l'égalité républicaine à laquelle tout citoyen a droit.
Cette question n'a pas encore de réponse.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.