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M. Stéphane Demilly attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur la multiplication des sites de téléphonie mobile en France.
Au 1er septembre 2022, on recensait plus de 60 000 sites de téléphonie mobile en France, si l'on compte les pylônes, les châteaux d'eau, les toits-terrasses et tous les autres points hauts sur lesquels sont arrimées les antennes des opérateurs télécoms.
La multiplication de ces pylônes porte à l'évidence atteinte au paysage et provoque les craintes et mécontentements de nombre de nos concitoyens.
Ce mitage du territoire ne règle d'ailleurs pas le problème persistant de nombreuses zones blanches dans notre pays, et notamment dans les Hauts-de-France.
Après plus de 20 ans de patience, on se demande d'ailleurs comment il est possible à la veille de 2023 que son portable puisse encore être coupé à tout moment dans un territoire, alors même que paradoxalement nous battons des records d'installations téléphoniques ?
L'explication réside notamment dans notre incapacité à mutualiser ces installations et notamment les relais téléphoniques.
Selon l'agence nationale des fréquences (ANFR), plus de 300 000 antennes-relais maillent déjà notre territoire.
Des partages d'infrastructures entre opérateurs existent déjà et fonctionnent très bien ! Cela permet aux opérateurs de partager un matériel existant (et donc d'éviter des doublons dans les infrastructures), et d'assurer une couverture optimale du territoire.
Ainsi, il lui demande, afin de lutter contre les fractures territoriales, si le Gouvernement prévoit des mesures plus incitatives et pourquoi pas contraignantes en faveur de la mutualisation des pylônes et antennes-relais par les opérateurs. Il s'agirait d'une première étape pour lutter efficacement contre les déserts téléphoniques.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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