Question soumise le 19 janvier 2023

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M. Serge Babary attire l'attention de M. le ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des transports sur la détérioration de la liaison ferroviaire Paris-Tours.

Le 29 septembre 1990 a marqué l'ouverture de la ligne à grande vitesse Atlantique. Paris était désormais à 56 minutes de la Touraine, et une navette reliait la gare de Saint-Pierre-des-Corps à la gare de Tours selon une fréquence d'une dizaine de minutes.

30 ans plus tard, le constat est sans appel : un voyage plus long, plus cher, avec moins de services.

La navette a disparu et il faut parfois attendre vingt minutes à la gare de Saint-Pierre-des-Corps pour parcourir les quatre kilomètres qui la séparent de celle de Tours. Le trajet Paris-Tours peut atteindre 1h45 !

Quant au train direct jusqu'à la gare de Saint-Pierre-des-Corps, il ne met plus 56 minutes, mais environ 1 heure 10, soit 20 minutes de moins que les anciens trains corail… pour un tarif bien plus élevé.

Alors que les usagers ne bénéficient plus du service de restauration à bord, les tarifs se sont en effet envolés. En février 2017 déjà, une enquête de l'union fédérale des consommateurs, UFC-que choisir, qualifiait la ligne Paris-Tours de 2e ligne la plus chère de France au km, juste derrière la ligne Lille-Londres.

Le prix de l'abonnement forfait mensuel est aujourd'hui de 615,20 euros, soit presque 40 % du salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC). Le train est devenu un luxe.

Alors que, chaque jour, près 4 000 Tourangeaux empruntent la liaison TGV Tours-Paris, il lui demande par conséquent l'action que compte mener le Gouvernement pour améliorer cette liaison ferroviaire.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.