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M. Stéphane Le Rudulier attire l'attention de M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires sur le retour des loups dans les Bouches-du-Rhône.
Le loup est dans la bergerie ou plus précisément, au porte de la ville de Marseille. Depuis des années, le loup avance pas à pas sur le territoire provençal, jusqu'à élire domicile dans le massif des Calanques aux abords de l'agglomération marseillaise. Le premier mâle alpha a été repéré pour la première fois il y a deux ans en février 2021 sur une caméra piège du massif de Saint-Cyr. Depuis, pas moins d'un couple alpha, cinq louveteaux et un mâle adulte ont élu domicile dans le parc selon l'office français de la biodiversité.
Dans les Bouches-du-Rhône, les éleveurs et agriculteurs connaissent bien les dangers qu'amène la présence de loup autour de leurs pâturages et de leurs élevages. 12 chèvres mutilées en octobre 2022 entre Marseille et Aubagne, voilà la conséquence directe du rapprochement du loup à proximité de nos centres urbains.
La culture extensive et le pastoralisme sont des traditions ancestrales et une part fondamentale du patrimoine immatériel de notre région. Mais ces traditions sont aujourd'hui mises en péril par le retour du loup, déséquilibrant les espaces naturels. Pour prévenir des conséquences d'un retour du loup aux abords des centres urbains et des élevages, il est impératif de revoir les mesures de protection des troupeaux, notamment sur les dispositifs d'aide à la protection des troupeaux et les procédures d'indemnisation.
Il lui demande comment il compte défendre le pastoralisme et avec lui, les centaines d'éleveurs qui font vivre cette tradition depuis plus de 800 ans, contribuant à nourrir avec qualité les Bucco-Rhodaniens. C'est le cœur de leur activité qui est aujourd'hui menacé.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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