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Mme Else Joseph interroge Mme la ministre de la culture sur les difficultés à venir pour les spectacles subventionnés. En raison de certains problèmes, les spectacles doivent réduire leur taille pour éviter une déroute financière. Ainsi, la récente poussée inflationniste conduit à une hausse des différents coûts, comme les prix de l'énergie lesquels ont été multipliés par trois et même par quatre. Les saisons ont été raccourcies et on déplore beaucoup d'annulations. Le syndicat national des scènes publiques annonce plus de 100 000 spectateurs perdus pour cette année. Pourtant, il est nécessaire d'assurer un meilleur avenir dans le domaine du spectacle vivant, alors qu'il faut aussi compter avec l'augmentation du point d'indice et des salaires et les conventions collectives qui constituent également des coûts pour les festivals. D'autres facteurs plus anciens contribuent à l'asphyxie budgétaire, comme l'empilement des missions et les exigences classiques découlant des cahiers des charges (médiation culturelle, éducation artistique et projets avec les établissements scolaires ou pénitentiaires). Quant au soutien des collectivités territoriales, il ne suffit plus à couvrir les charges fixes. Pourtant, le 9 février 2023, des aides exceptionnelles avaient été annoncées pour soutenir les structures les plus en difficulté confrontées à la hausse des prix de l'énergie. Elle aimerait donc savoir où l'on en est. Dans le Grand-Est, on parle ainsi de 17 équipements qui vont recevoir une aide différenciée en fonction des lieux, qui va de quelques milliers d'euros à 70 000 euros. Mais il n'y a pas davantage de précision. Si l'on veut assurer la pérennité des festivals, il faut éviter de toucher aux tarifs. La question de la survie interroge en réalité la place que nous voulons donner à la culture dans notre pays.
Cette question n'a pas encore de réponse.
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