M. Jean Louis Masson attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le fait que les travailleurs étrangers qui retournent dans leur pays ont le droit d'y percevoir leur retraite. Toutefois, des fraudes massives ont été mises en évidence car dans certains pays, les décès ne sont pas systématiquement déclarés. À ce titre, il semble que les organismes de contrôle s'étonnent tout particulièrement du nombre de retraités ayant dépassé l'âge de cent ans en Algérie. Il souhaiterait donc qu'elle lui indique, parmi les personnes qui perçoivent une retraite du régime général, quel est le pourcentage de centenaires dans le cas, d'une part, de ceux qui résident en France et, d'autre part, de ceux qui résident en Algérie.
La caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) dénombre 16 782 retraités âgés de 100 ans et plus. 93 % ont leur résidence principale en France et 3 % en Algérie. Dans le cadre du renforcement de la lutte contre la fraude au décès, l'article 57 de la LFSS pour 2013 a facilité les échanges d'informations entre les organismes de sécurité sociale et les consulats. L'article L. 114-11 du code de la sécurité sociale relatif à la lutte contre les fraudes transnationales permet désormais aux autorités consulaires de réaliser des contrôles sur place et de contrôler les certificats d'existence fournis par les assurés résidant hors de France. Enfin, une convention a été conclue entre la direction de la sécurité sociale et le ministère des affaires étrangères et européennes concernant les consulats d'Algérie afin de mettre en place une formation dédiée au personnel en charge du contrôle des résidents algériens bénéficiant de pensions de retraite délivrées par la CNAV.
2 commentaires :
Le 08/06/2013 à 17:28, CHASSAING Jacques a dit :
Bonjour Monsieur le Sénateur Masson,
Voici le témoignage que j'apporte ce jour, samedi 8 juin, à propos du vol du droit à la retraite pour ma génération :
Je suis également un retraité spolié par Hollande
Publié le 8 juin 2013 par Jacques Chassaing - Article du nº 306
Monsieur Gérard Chevis vous exposez là toute la réalité inacceptable de la situation de beaucoup de retraités et de ceux privés de leurs droits par la récente réforme qui préserve les gabegies que vous décrivez plus celles des cumuls de retraites et régimes spéciaux, plus cette question : Question écrite n° 06539 de M. Jean Louis Masson (Moselle – NI) publiée dans le JO Sénat du 30/05/2013 – page 1610
M. Jean Louis Masson attire l’attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le fait que les travailleurs étrangers qui retournent dans leur pays ont le droit d’y percevoir leur retraite. Toutefois, des fraudes massives ont été mises en évidence car dans certains pays, les décès ne sont pas systématiquement déclarés. À ce titre, il semble que les organismes de contrôle s’étonnent tout particulièrement du nombre de retraités ayant dépassé l’âge de cent ans en Algérie. Il souhaiterait donc qu’elle lui indique, parmi les personnes qui perçoivent une retraite du régime général, quel est le pourcentage de centenaires dans le cas, d’une part, de ceux qui résident en France et, d’autre part, de ceux qui résident en Algérie. Constat auquel il faut ajouter le pillage des prestations sociales versées par les CAF : l’Europe a décidé que la Caisse d’Allocations Familiales française paiera pour les fils d’immigrés algériens, y compris en Algérie et même en dehors de toute procédure de regroupement familial. Cette info n’ayant pas été relayée par les médias aux ordres, chacun pourra en trouver tous les détails dans la vidéo du journal hebdomadaire ProrussiaTV, le journal de la Russie. Ce journal TV sur Internet, d’une durée de 30 à 45 mn, en langue française, diffuse des reportages sur la France, l’international et la Russie. Et beaucoup d’interviews et d’analyses dans plusieurs rubriques. La Voix de la Russie se nomme elle-même le Journal de la réinformation. www.prorussia.tv journal TV du 20 mai
Prenant moi aussi la responsabilité des mes écrits, je me présente : je suis Jacques CHASSAING, citoyen contribuable Français, né le 5 août 1955 à Saint-Etienne et j’estime que le fait de me spolier, avec ceux de ma génération, du droit à la pleine retraite à 60 ans et 160 trimestres alors que j’ai commencé à travailler à l’âge de 16 ans, constitue une atteinte à ma personne au motif premier que plus le temps passe, moins je suis assuré de profiter en toute validité d’une longue retraite méritée et qui m’est dûe par la réciprocité du système par répartition.
A presque 58 ans, je totalise 159 trimestres. Sans la récente réforme, je partais en retraite à 160 trimestres et à coup sûr à 60 ans, comme tous les anciens depuis des lustres et pour qui j’ai cotisé toute ma vie. Il m’en faut désormais 166 et 62 ans – quatre mois, et tenir jusqu’à cet âge avec des C.A.E – C.U.I payés à 780 € par mois alors que ma pension dûe serait d’environ 1 300 € : inacceptable!
Je considère en outre que la priorité d’emploi doit être tournée vers les jeunes au lieu de leur interdire l’accès à l’apprentissage dès14 ans, s’ils le souhaitent, et non de contraindre les vieux à exercer des contrats précaires, mal payés et qui épuisent leurs droits à l’ASSEDIC pour qu’ils se retrouvent au RSA socle à 474 € mensuels. La dispense de recherche d’emploi doit donc être rétablie pour nous, surtout quand le chômage dépasse en réalité les chiffres actuels considérés comme alarmants.
Mais le froid calcul des politiciens, qui ne veulent pas s’attaquer aux vraies causes du déséquilibre des retraites, est de s’appuyer sur des tables de mortalité : 60 – 62 – 65 – 67 ans ; autant de morts et d’invalides qui ne connaîtrons pas le temps heureux des convenances choisies.
M’estimant ainsi volé par l’inique réforme des retraites du secteur privé, pillé depuis des lustres par celles de tous les régimes spéciaux, et en état de légitime défense face à un système qui entend me jeter à la rue, je m’autorise à crier d’abord comme à la clameur publique, au passage des élus coupables de précipiter des vieux travailleurs dans la misère: « AUX VOLEURS, AUX VOLEURS! » tout en participant au vaste mouvement revendicatif qui s’annonce en la matière.
Jacques Chassaing
témoignage publié sur le site Riposte Laïque à la suite du témoignage similaire de M.Gérard Chevis
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui
Le 23/07/2014 à 15:16, Jacques Chassaing a dit :
Bonjour M. le sénateur,
Suite à la réponse ministérielle qui vous a été faite sur la question des retraitéd centenaires en Algérie.
Début du message réexpédié :
De : Yann Fanch
Objet : Rép : Contact de JFC c/o CYRANO
Date : 23 juillet 2014 14:45:32 UTC+02:00
À : Jacques CHASSAING
Répondre à : kaouendu@kerezenn.fr
Bonjour monsieur Chassaing,
Je vous remercie de votre réponse et de l'intérêt que vous portez à mon modeste "papier".
Vous me flattez en écrivant "Peut-être serait-il intéressant de porter vos considérations à la connaissance du sénateur Jean-Louis Masson?", et avant de poursuivre ma réponse, c'est bien volontiers que je réponds favorablement à l'utilisation de mes informations dans le contexte que vous précisez.
Je n'avais pas l'intention de vous importuner avec ma personne : "qui je suis", ce d'autant que cela ne correspondait pas avec votre recherche.
Mais, brièvement, je vais vous dire qui je suis.
Je me présente habituellement comme étant un Vieux Soldat. A 74 ans, je le suis resté, comme au premier jour de ma carrière dans les Armées, au service de notre Patrie.
Je n'ai jamais appartenu à d'autre parti que celui de la France.
Pour moitié j'ai servi en uniforme, pour l'autre moitié, sans uniforme.
Dans des unités Parachutistes, à la Légion Étrangère et dans d'autres contextes plus particuliers.
Durant les quarante années de ma vie de Soldat, j'ai souffert moralement et physiquement et, aujourd'hui les blessures, surtout celles de l'âme, ne sont pas disparues ...
Voici quelques années, en fait dès mon passage au statut d'officier en retraite, j'ai choisi de "continuer le combat", avec les seules armes que la République ne m'interdit - pas encore - d'utiliser : ma plume (ou plutôt le clavier d'ordinateur).
Dix années passées à étudier l'islam (études personnelles), puis à écrire un livre, pour lequel, depuis le mois d'avril je cherche désespérément un Éditeur (malheureusement R.L. ne peut, compte tenu de ses engagements et des procès, assurer l'édition de mon ouvrage) ...
Je vous copie ci-après le texte de présentation que j'utilise pour le contact avec les éditeurs.
Je vous joins aussi le chapitre correspondant à la préface, il vous donnera un aperçu de mes motivations profondes, et aussi je vous joins la table des matières.
Pour revenir au point essentiel, je serais très heureux si mes considérations peuvent être utiles (être encore, toujours utile à mon Pays, à mes Concitoyens) est un besoin qui ne disparaîtra que lorsque Saint-Michel (le Saint patron des Parachutistes) me rappellera ...
Avec toutes mes amitiés.
JF Cerisier
-------- Présentation diffusée aux Éditeurs --------------
Après plusieurs années passées à étudier l'islam, voici quatre ans, j'ai entrepris la rédaction d'un ouvrage sur l'islamisme1, convaincu qu'une guerre était entreprise à l'encontre l'Occident, de l'Europe et, plus particulièrement, de la France.
Le titre est : « Guerre à l'Occident – Guerre en Occident »
Il ne vise pas à l'exhaustivité, et il est traité par approches successives, selon des points de vue mis à l'épreuve des faits. Quelques Camarades auxquels j'ai fait lire mon manuscrit l'ont qualifié de "thèse", prétention que je n'ai pas.
Cet ouvrage est celui d'un Soldat menant un combat et non celui d'un romancier ... que je ne suis pas, ce qui apparaît tant au fond que dans la forme, qui est proche de celle d'une thèse (prétention que je n'ai pas).
Je ne suis pas un adepte de la bien-pensance, et mon ouvrage n'est pas toujours "politiquement correct"... Il s'en faut !
C'est en Soldat que je suis toujours, et non en « homme de plume » que j'ai traité le sujet, voulant faire passer quelques messages, réveiller quelques cerveaux endormis et ramollis afin de mettre en évidence le danger mortel qui menace l'Occident, et plus particulièrement la France.
Il s'agit de faire prendre conscience à nos compatriotes, du danger qui les menace, alors qu'ils ont la tête dans le sable comme de braves autruches ...
Tout au long de ce travail, j'ai évité le « contact » avec les différents auteurs et ouvrages traitant de l'islamisme et des thèmes associés, ne partageant pas tout à fait l'idée selon laquelle il faille s'attendre à un ensemble d'opérations jihadistes, au sens habituel du terme : violence armée, les attentats, ... comme cela s'est et se produit en de nombreux points du globe, particulièrement depuis le 9/11.
Dans mon esprit, les attentas, tueries, enlèvements, ... ne peuvent pas être exclus, mais quelle que soit leur ignominie, ils sont l'arbre qui cache la forêt.
Mon approche est quelque peu différente, elle découle de mon analyse des documents et des faits, tant historiques que contemporains, faisant apparaître que le système-islamique a entrepris à l'encontre des Nations occidentales une guerre multiforme, n'ayant plus rien à voir avec les guerres sanglantes survenues de par le monde.
Elle constitue l'idée maîtresse de l'ouvrage, elle est inhabituelle, alors que fréquemment c'est le terrorisme - au sens classique - qui constitue la toile de fond. Elle m'a amené :
- à rechercher puis apporter les preuves de l'existence la guerre entreprise par le système-islamique à l'encontre de l'Occident, et à la qualifier : guerre totale, de type révolutionnaire, de nature asymétrique et utilisant le mode d'action subversif ;
- à établir que cette guerre multiforme du XXIe siècle, dépasse largement les seules composantes militaires : toutes les composantes des Nations sont directement impliquées.
En raison de la situation tout à fait particulière de l'Europe, de par son Histoire et de par la géographie, l'ouvrage est centré sur les pays européens et tout naturellement sur la France.
L'ouvrage débute par la Préface dans laquelle j'expose mes motivations. Elle est suivie par un chapitre présentant des informations générales et des définitions essentielles. La suite de l'ouvrage est composée de huit grands chapitres. Ils sont suivis par les annexes et une présentation des ouvrages et documents utilisés :
Guerre à l'Occident, Introduction
Guerre à l'Occident, une Guerre totale
Guerre à l'Occident, une Guerre révolutionnaire
Guerre à l'Occident, une Guerre asymétrique
Guerre à l'Occident, un Mode d’action subversif
Guerre à l'Occident, armes utilisées et utilisables
Guerre à l'Occident, les Réseaux du système-islamique
Guerre à l'Occident, des Hypothèses pour le futur
L'ensemble représente environ 503 pages y compris la table des matières (mise en forme au format A5 et respect des marges nécessaires à la mise en page), la mise en page est conforme aux habitudes en matière d'édition. Il est sous la forme d'un fichier .PDF
--------------------------------------------
Le 23/07/2014 14:03, Jacques CHASSAING a écrit :
Bonjour M. Cerisier,
J'ai lu avec attention votre point de vue. Les sections Analyse des faits et Analyse des informations disponibles montrent bien que l'acception du terme "statistiques" est, en l'espèce, sujette à caution ainsi que l'étrangeté desdites situations comparables mises an avant dans la réponse ministérielle. Et ce d'autant, comme vous le relevez qu'il s'agit plus d'un dénombrement d'individus que de stats véritables, qui plus est, non attestées par un organise indépendant. Ajoutons, en point n°4 dernier, la pertinence des autres aspects à mentionner.
Peut-être serait-il intéressant de porter vos considérations à la connaissance du sénateur Jean-Louis Masson?
M'autorisez-vous à transmettre ces considérations à l'association Sauvergarde retraites (qui publie de nombreux dossiers) ainsi qu'à la secrétaire départementale du FN de la Loire et au Parti de la France. Je suis adhérent à ces deux partis mais constate que la question de l'injuste réforme des retraites n'y est pas assez abordée, notamment sur l'abusif recul de l'âge de départ pour ma génération charnière 1955. Et pour tous, la priorité de l'emploi devrait concerner les jeunes et non les "seniors". Mais les gouvernements successifs préfèrent arborer au consensus parents-enseignants des taux de 88% de réussite de génies aidés au Brevet des Collèges et au Baccalauréat, tout en ayant détruit l'apprentissage.
Bien à vous, Jacques Chassaing
Le 18 juil. 2014 à 19:02, Yann Fanch a écrit :
Jean-François CERISIER
Bonjour monsieur Chassaing,
Hier, Cyrano m'a communiqué votre mail en date du 12 juillet, dans lequel vous posez la question suivante :
"Comment faut comprendre et interpréter ces données? Je ne suis pas fort en statistiques mais il me semble que quelque chose n'est pas clair."
J'ai proposé à Cyrano de vous apporter quelques éléments de réponse, pensant que le partage des connaissances au sein des amis de R.L. ne pouvait qu'être bénéfique au combat que nous menons.
Je vous propose une approche en trois points :
- les faits,
- l'analyse des faits,
- l'analyse des informations disponibles.
Votre question est relative à des statistiques officielles incluses dans la Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé faite au Sénateur Jean Louis Masson à sa question écrite n° 09832 de publiée dans le JO Sénat du 10/07/2014 - page 1673.
On peut / pourrait penser que la publication de ces "statistiques", outre la nécessité de faire une réponse officeille à une question écrite d'un parlementaire, conformément à la mission de contrôle du Pouvoir législatif sur le Pouvoir exécutif, a aussi été destinée à clore une polémique largement alimentée sur le web.
Les faits
1) Déclenchement d'une polémique, née après l'audition (le Jeudi 1er juillet 2010 à la séance de 9 heures) par la Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS) de Mme Rolande Ruellan, présidente de la sixième chambre de la Cour des comptes, et de M. Laurent Rabaté, conseiller maître.
C'est donc une affaire qui date un peu ...
Le thème de l'audition était la lutte contre les fraudes aux prestations dans les branches prestataires du régime général.
Dans le cours de son audition, comportant de nombreux points, madame RUELLAN a tenu les propos suivants (qui ne constituent que l'un des reproches de la Cour des Comptes faits aux Caisses :
"... Il faudrait aussi que les caisses utilisent mieux les données dont elles disposent et soient plus actives face à certaines anomalies statistiques. Notre rapport cite par exemple l’étonnante longévité des ressortissants algériens bénéficiant d’une retraite française en Algérie : le nombre de pensionnés centenaires, selon les chiffres de la direction de la sécurité sociale, serait supérieur au nombre de centenaires recensés par le système statistique algérien… Certes il est difficile d’aller contrôler dans le monde entier s’il y a « fraude à l’existence » des pensionnés auxquels est servie une retraite française, mais il est néanmoins possible d’agir..."
Cette audition a fait l'objet d'un enregistrement vidéo "MECSS : lutte contre la fraude sociale - audition de Mme Rolande Ruellan et de M. Laurent Rabaté" du 1 juillet 2010 n'est plus disponible en ligne.
Et, pour y accéder, il convient de remplir un formulaire ...
La source du point ci-dessus est le site web de l'Assemblée nationale : http://www.assemblee-nationale.fr/13/cr-mecss/09-10/c0910015.asp
2) Renforcement de la polémique par la publication dans le JO Sénat :
- du 30/05/2013 - page 1610, de la Question écrite n° 06539 du Sénateur M. Jean Louis Masson
"M. Jean Louis Masson attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le fait que les travailleurs étrangers qui retournent dans leur pays ont le droit d'y percevoir leur retraite. Toutefois, des fraudes massives ont été mises en évidence car dans certains pays, les décès ne sont pas systématiquement déclarés. À ce titre, il semble que les organismes de contrôle s'étonnent tout particulièrement du nombre de retraités ayant dépassé l'âge de cent ans en Algérie. Il souhaiterait donc qu'elle lui indique, parmi les personnes qui perçoivent une retraite du régime général, quel est le pourcentage de centenaires dans le cas, d'une part, de ceux qui résident en France et, d'autre part, de ceux qui résident en Algérie."
- du 05/12/2013 - page 3496 de la Réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé.
La caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) dénombre 16 782 retraités âgés de 100 ans et plus. 93 % ont leur résidence principale en France et 3 % en Algérie. Dans le cadre du renforcement de la lutte contre la fraude au décès, l'article 57 de la LFSS pour 2013 a facilité les échanges d'informations entre les organismes de sécurité sociale et les consulats. L'article L. 114-11 du code de la sécurité sociale relatif à la lutte contre les fraudes transnationales permet désormais aux autorités consulaires de réaliser des contrôles sur place et de contrôler les certificats d'existence fournis par les assurés résidant hors de France. Enfin, une convention a été conclue entre la direction de la sécurité sociale et le ministère des affaires étrangères et européennes concernant les consulats d'Algérie afin de mettre en place une formation dédiée au personnel en charge du contrôle des résidents algériens bénéficiant de pensions de retraite délivrées par la CNAV.
La source des deux points ci-dessus est le site du Sénat : http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506539.html
- du 19/12/2013 - page 3607, de la question écrite n° 09832 du Sénateur Jean Louis Masson
"M. Jean Louis Masson attire l'attention de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur le fait que la réponse ministérielle ne correspond pas à sa question écrite n° 6539 laquelle était pourtant précise. Il demande à nouveau, compte tenu de multiples fraudes sur les retraites liées à la non déclaration des décès dans certains pays quel est parmi les retraités du régime général, le pourcentage de centenaires dans le cas, d'une part, de ceux qui résident en France et, d'autre part, de ceux qui résident en Algérie."
La source du point ci-dessus est le site web http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ131209832.html
3) "Clôture ?" de la polémique par la réponse du Ministère des affaires sociales et de la santé publiée dans le JO Sénat du 10/07/2014 - page 1673 (que vous citez dans votre mail)
"Dans le cadre du renforcement de la lutte contre la fraude, l'article 57 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2013 a facilité les échanges d'informations entre les organismes de sécurité sociale et les consulats. L'article L. 114-11 du code de la sécurité sociale relatif à la lutte contre les fraudes transnationales permet désormais aux autorités consulaires de réaliser des contrôles sur place et de contrôler les certificats d'existence fournis par les assurés résidant hors de France. Le tableau ci-joint précise le nombre de retraités percevant une pension de la caisse nationale d'assurance vieillesse en France et en Algérie, ainsi que le pourcentage de centenaires au sein de ces retraités. Il établit manifestement l'absence de surreprésentation de centenaires parmi les retraités de la CNAV qui résident en Algérie...
... Les caisses de retraite sont en outre amenées à demander une fois par an des attestations d'existence auprès des pensionnés résidant à l'étranger : ces attestations doivent être complétées par l'autorité locale compétente et renvoyées aux caisses. Lorsque la production de fausses attestations est détectée, le versement des pensions est aussitôt suspendu, conformément à l'article L. 161-1-4 du code de la sécurité sociale. Les caisses peuvent être amenées à interroger directement les services d'état civil de pays étrangers mais également à solliciter le concours des autorités consulaires françaises sur place. Enfin, les organismes de sécurité sociale exercent de plus en plus fréquemment leur droit de communication auprès des organismes bancaires en cas de doute sur l'identité d'un bénéficiaire de prestations ou sur l'authenticité d'un relevé d'identité bancaire."
La source du point ci-dessus est le site web http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ131209832.html
4) En fait, suite à la déclaration officielle de madame RUELLAN devant la Commission, ce n'est pas seulement une polémique par médias interposés qui a été déclenchée, mais une véritable frénésie qui a enflammé la toile. Elle a impliqué des pro-français (de souche et "accessoirement" contribuables) et des pro-algériens de tous bords (mieux connus sous le nom d'islamo-collabos" ).
Dans cette frénésie :
- le premier groupe a rédigé des mails diffusés très largement, ils reprenaient en les transformant les propos de madame RUELLAN, tout cela sans les moindres preuves qui auraient pu, qui auraient du être produites (il ne s'agit pas de morale, mais d'efficacité !)
Très rapidement, le système s'est emballé et, la surenchère grandissant, tout ou à peu près n'importe quoi a été raconté (une simple recherche via Google, avec les termes algériens, centenaires, retraites, permet de d'accéder à plus de 12 pages contenant chacune environ 10 références de sites)
- le second groupe a sauté sur l'aubaine pour "apporter les preuves" d'une "xénophobie", d'un "racisme" des Français ... Tous thèmes auxquels nous sommes bien habitués, maintenant !
Analyse des faits
1) Après cette polémique, devenue frénésie, la machine est réactivée de temps en temps par des Internautes, pas vraiment à la page, découvrant des mails, des blogs, des pages facebook, des pages Twitter "enfouis dans les tréfonds du web", sans tenir compte de l'ancienneté des informations, de leur source, de leur validité, ...
2) Comme toujours, dans le cas de rumeurs, il n'est plus possible de faire la part des choses, plus possible de dérouler la pelotte de ficelle et de voir où elle aboutit !
Or, derrière une rumeur qui, une fois lancée ne peut plus être arrétée, il y a toujours au moins une volonté, un homme ou une officine ...
On peut et on doit se poser la question "à qui le crime profite-t-il ?
Quels sont ceux qui ont monté "l'affaire", quelles ont été leurs réelles motivations ?
Personne n'a abordé le sujet sous cet angle ...
Il faut impérativement étudier ce genre d'affaire sous l'angle opération d'intoxication, une personne, un gropue de personnes ou ne officine ayant décidé d'utiliser les propos, les actes, les idées, ... des adversaires : le premier groupe présenté ci-dessus, pour mieux le démolir. Les nazis et les soviétiques étaient passés maîtres dans ce genre d'opération.
3) Ayant abouti à la conclusion que la frénésie n'était pas une opération d'intoxication (simple hypothèse de travail) montée par des spadassins du pouvoir, et que ce sont des Patriotes qui aient voulu faire un coup, "l'affaire" a été totalement contre-productive pour eux et leurs amis : nous !
En effet, le combat qui est mené va bien au dalà de "simples affaires de retraites payées à des centenaires algériens". Il s'agit de la survie de notre Nation face à la volonté des tenants du système islamique de faire de nous, de nos enfants, ... des dhimmis !
Pour cela, il conviendrait d'être un peu plus sérieux, un peu plus professionnels, et de pourvoir - toujours - produire des preuves tangibles. Dans le cas contraire, il conviendrait, dans les propos, de "se poser des questions", de "poser des questions", mais pas d'affirmer péremptoirement des choses pour lesquelles on ne dispose pas de preuves.
C'est faisable, les sujets ne manquent pas (hélas), R.L. dispose de "collaborateurs" de qualité, sérieux et engagés (tant mieux).
Le combat que nous menons contre l'islamisation de la France, contre les salopards qui ont pactisé avec les islamistes ou ceux qui les servent (les lèches babouches "chers" à RI7) me semble suffisamment important pour ne pas risquer de faire le jeu des salopards.
Analyse des informations disponibles
1) Tout d"abord, les "statistiques" présentées par le Ministère des affaires sociales et de la santé, publiée dans le JO Sénat du 10/07/2014 - page 1673, en réponse à la question écrite n° 09832 du Sénateur Jean Louis Masson.
Il est difficile de parler de statistiques, ici, tout au plus il s'agit d'un dénombrement d'individus.
Comme toutes les statistiques élaborées par un organisme officiel et non validées par un organisme indépendant (c'est à dire n'appartenant pas à la quirielle des courroies de transmission du pouvoir), elles sont sujettes à caution ! Particulièrement dans le contexte des relations Franco-Algériennes, totalement imprégnées de la double volonté : revanche sur la France de l'Etat algérien, largement soutenue par les islamo-collabos, et repentance de l'Etat français largement institutionnalisée et développée par les islamo-collabos, et cela depuis près de cinquante ans !
Comme toutes les statistiques, plus particulièrement celles ayant des finalités politiciennes, il est possible d'obtenir les résultats conformes à ce que l'on veut "prouver" (au niveau des processus, même démarche que dans les enquêtes d'opinion)
2) Dans son audition par la par la Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale (MECSS) de Mme Rolande Ruellan a présenté nombre de défaillances dans les processus, procédures de la CNAV. C'est ce qui constitue l'esentiel de son audition.
Dans ces conditions, comment ne pas douter de la validité des "statistiques" présentées ?
3) Les données présentées par le Ministère des affaires sociales et de la santé fait apparaître que les pourcentages de centenaires en France et en Algérie, pour les années 2010 à 2013 sont très étrangement semblables !
Ceci parait quelque peu étrange quand on connait quelque peu les conditions de vie en Algérie, le fait que les femmes, particulièrement dans la population des centenaires, n'a certainement as été "beaucoup" salariée, et que tant les "centenaires" : femmes ou hommes n'ont pas tous de certitude quant à leur année précise de naissance ... Et que l'on fait la comparaison par rapport à la même population française ...
Selon les données élaborées par l'Université de SHERBROOKE (CANADA)
Tableau (extrait) des âges en 2010 : France
Groupes d'âge
Hommes Femmes Total
Ratio F/H % du groupe
100 ans et plus 2 367 9 337
11 704
3,94
0,02
Total
31 672 294 33 096 095
64 768 389 1,04 100,00
Espérance de vie à la naissance en 2010 : 82
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMPagePyramide?codePays=FRA
Tableau (extrait) des âges en 2010 : Algérie
Groupes d'âge Hommes Femmes
Total Ratio F/H % du groupe
100 ans et plus 132 181 313 1,37
0,00
Total 17 415 819
17 170 365
34 586 184 0,99 100,00
Espérance de vie à la naissance en 2010 : 71
http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMPagePyramide?codePays=DZA
Une simple comparaison des chiffres fournis par le Ministère des affaires sociales et de la santé avec celles de l'Université de SHERBROOKE (spécialisée dans la situation internationale) montre que les chifres sont loin d'être identiques, quand bien même on ne tiendrait pas compte de la discrimination envers les femmes du fait de la religion (l'Algérie est très officiellement, et ce depuis la présidence du Colonel BOUMEDIENNE, un pays "Arabe" et Musulman, au mépris des autres réligions et des Berbères ...)
Ces données permettent d'établir que le nombre de retraités centenaires algériens est supérieur au total des centenaires algériens :
En 2010, le nombre de centenaires retraités, selon le Ministère des affaires sociales et de la santé est de : 539, alors que les chiffres de l'Université de SHAREBROOKE ne dénombre que 313 centenaires, les femmes étant comprises, et il conviendrait d'imaginer que tous les centenaires algériens ont été des salariés en France !
Une question doit donc être posée : qui a produit les vrais chiffres ?
Poser la question, c'est y répondre !
4) Plusieurs autres aspects sont à mentionner :
- celui des contrôles pouvant effectivement être réalisés par la CNAV et concernant retraités algériens relevant du Régime général français;
- celui des directives de l'Etat français en ce qui concerne les contrôles prescrits à la CNAV et applicables aux retraités du Régime général français;
- celui de la validité des documents fournis par les retraités algériens relevant du Régime général français;
- celui de de la validité (légale) des documents éventuellement produits, dans le contexte Franco-Algérien : revanche et repentance !
----------------------------------------
Ce document est très probablement incomplet, d'autres recherches et des analyses en profondeur seraient nécessaires ...
Mais, au fond, les retraités centenaires algériens ne sont que l'arbre qui cache la forêt !
En effet, en matière de dépenses à caractère social (au sens large), le seul aspect essentiel (tout le reste en découle) est celui de l'immigration volontairement non maîtrisée, pour des raisons idéologiques et électoralistes.
Une étude, régulièrement mise a jour, a été élaborée par Jean-Paul GOUREVITCH, expert international en ressources humaines, spécialiste des migrations, de l'islamisme et de l'Afrique.
Elle est publiée par CONTRIBUABLES ASSOCIES - 42, rue des Jeûneurs – 7502 Paris
www.contribuables.org
Elle fait apparaître que le coût total de l'immigration - non communautaire - en France est de 17,412 milliards d'euros par an (coût net + dépenses d'investissement), soit 0,9 % du PIB.
J'espère vous avoir apporté quelques éléments de réflexion.
Avec toutes mes amitiés.
JF Cerisier
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