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M. Olivier Cigolotti attire l'attention de Mme la ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur le nombre grandissant d'entreprises ou de cabinets de recrutement qui proposent des offres d'emploi rédigées exclusivement en anglais. La loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française oblige pourtant les employeurs à rédiger en français offres d'emplois et services à exécuter sur le territoire français (quelle que soit la nationalité de l'auteur de l'offre ou de l'employeur) ou hors du territoire français lorsque l'auteur de l'offre ou l'employeur est français. Aujourd'hui, les Français se situent au dernier rang des 21 pays européens testés sur leur maîtrise de l'anglais. Aussi, l'utilisation de l'anglais dans des offres d'emploi peut être vue comme une certaine forme de discrimination et un facteur de stress. Ces lacunes ont un impact professionnel direct puisqu'un cadre sur six estime que son niveau d'anglais est un frein à une embauche ou à son évolution de carrière. Il faut dire qu'un cadre sur deux a eu besoin de s'exprimer en anglais lors d'un entretien. Or, la grande majorité (86 %) s'estime mal préparée pour dialoguer en anglais avec un recruteur. Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer ce que le Gouvernement entend mettre en place pour renforcer les contrôles et ainsi éviter toutes formes de discrimination.
Cette question n'a pas encore de réponse.
1 commentaire :
Le 26/05/2022 à 11:35, aristide a dit :
Il faudrait aussi contrôler les écoles de commerce où l'anglais est surutilisé. D'ailleurs ce ne sont plus des écoles de commerce mais des écoles d' d'apprentissage de l'anglais vu qu'ils n'ont rien à faire apprendre en commerce proprement dit.
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