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Rachel Mazuir
Question écrite N° 1190 au Ministère des solidarités


Réglementation sur la stimulation magnétique transcrânienne répétée

Question soumise le 14 septembre 2017

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M. Rachel Mazuir appelle l'attention de Mme la ministre des solidarités et de la santé sur l'utilisation de la stimulation magnétique transcrânienne répétée (rTMS). Développée depuis le milieu des années 1980, la rTMS est une technique de neurostimulation non invasive et indolore consistant, par l'intermédiaire d'un champ magnétique appliqué sur le crâne, à moduler l'activité cérébrale à des fins thérapeutiques.

Reconnues à l'échelle internationale, les indications de la rTMS sont en effet importantes dans le domaine de la psychiatrie (dépression, schizophrénie…) mais également de la neurologie (fibromyalgie, douleurs neuropathiques). À ce titre, les autorités sanitaires de pays comme le Canada, l'Australie, Israël, la Tchéquie, l'Allemagne… ont validé cette technique comme outil thérapeutique.

Ce n'est pas le cas de la France où cette technique est pourtant utilisée avec succès par un nombre croissant d'hôpitaux depuis une quinzaine d'années. Selon les résultats d'une étude présentée début septembre à Paris, lors du congrès du collège européen de neuropsychopharmacologie, une équipe de recherche française a d'ailleurs localisé une zone du cerveau d'où proviennent les « voix » qui hantent des malades atteints de schizophrénie et les ont partiellement atténué grâce à un traitement par impulsions magnétiques.

Or malgré son utilisation croissante sur le territoire nationale et ses résultats probants, la rTMS n'a toujours pas reçu l'agrément des autorités sanitaires françaises et n'est donc pas prise en charge par la sécurité sociale.

Il souhaite donc savoir si le Gouvernement envisage la reconnaissance officielle de cette technique et l'instauration d'une réglementation afin que les malades souffrant notamment de maladie psychique (plus d'un million de patients dépressifs seraient concernés), aient accès à cette solution thérapeutique innovante.

Réponse

Cette question n'a pas encore de réponse.

1 commentaire :

Le 27/01/2019 à 11:10, Marialis2019 a dit :

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C'est un problème très complexe, car la Sécurité Sociale bloque le système de reconnaissance et donc la référence nomenclature… les essais thérapeutiques se sont multipliés dans tous les hôpitaux publics obligés de jongler avec les institutions pour soigner correctement des patients de plus en plus nombreux. Les praticiens privés quant à eux sont mis à pied par le Conseil de l'Ordre pour avoir osé soigner avec cette thérapie, sans tricher...Il reste un long chemin à faire: mon psychiatre ,Denis Ferroul, exerçant à Narbonne (11100 )vient d'en faire les frais : 4 mois et demi de mise à pied! Je ne vous dis pas les dégâts sur des patients très fragiles ( beaucoup de suicides)… Je suis suivie dans le cadre de l'évolution de ma sclérose en plaque, tout comme mon mari en tant qu'aidant; cette longue période sans suivi a occasionné des malaises et des chutes ( dernière assez sérieuse avec fracture). Il faut que la rTMS soit effectivement reconnue, classifiée et utilisée au grand jour. Il serait urgent de refaire une intervention et une nouvelle question au gouvernement: Je compte sur vous, je sais que vous poursuivrez le combat...avec beaucoup de reconnaissance, très cordialement

Marylise Aliès Borowy

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